Les libéraux face à la crise


La crise de l'Etat providence propulse sur le devant de la scène le discours libéral, qui seul l'avait prévue. Comme nous le rappelle l'affiche/tract d'Alternative Libérale qui date de 2006, seuls les libéraux mettaient le public en garde contre la dette, bien avant la pré-crise de 2008 suivie par l'éclatement de la bulle étatique. Pourtant ces mêmes libéraux apparaissent aujourd'hui bien divisés lorsqu'il s'agit de présenter des solutions.

Il y a les partisans de l'étalon Or. et des monnaies métalliques mais il y a aussi ceux qui défendent le Free banking ou les monnaies libres.
Il y a les pro européens représentés par le PLD et par Alternative Libérale et il y a des anti-européens qui invoquent des strates administratives inutiles et pesantes.

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La spéculation pour les socialistes

Les deux plus grands fabricants mondiaux de disques durs, Western Digital et Seagate ont subi les inondations catastrophiques de Thaïlande. Plusieurs sites importants de production ont été touchés, des usines ont été fermées et même partiellement détruites. On estime que la production mondiale a été réduite de 25 à 28% ce qui est énorme.

Comment le marché du disque dur réagit-il à cette catastrophe écologique ?

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L'Express.fr censure une nouvelle fois un commentaire posté sur son site :

Voici le commentaire posté suite à l'éditorial calamiteux de Christophe Barbier sur les "petits candidats à l'élection présidentielle", qualifiés par lui de "grotesques".

Votre éditorial sur les "petits" candidats que vous avez qualifié de "grotesques" disqualifie votre carrière de journaliste M. Barbier.
La seule raison d'être du journalisme, ce qui en est l'essence même, c'est de prêter l'oreille aux petits candidats, c'est de donner la parole à ceux qui bousculent les idées reçues, c'est d'apporter la contradiction et d'aller chercher l'information.
Il faut disparaître, M. Barbier. Sachez vous retirer.

Et voici la réponse de l'Express.fr :

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Discussion sur l'allocation universelle

L'Allocation Universelle est recommandée par des socialistes et par des libéraux.  Comment une même mesure peut-elle naître au sein de philosophies politiques qui s'affrontent depuis deux cents ans.?  Que cache cette apparente unicité de vue ? Où sont les divergences de fondement et de fonctionnement entre l'allocation universelle libérale et la socialiste ?

Rappelons tout d'abord que l'AU est rejetée par certains libéraux et acceptée par d'autres. Nous avons déjà répondu à l'argument libéral (libertarien) qui consiste à rejeter l'AU par principe dans le premier article paru sur le sujet: L'allocation universelle peut-elle être libérale ?  Nous en avons conclu qu'on ne peut pas raisonnablement rejeter l'AU par principe mais que l'on peut tout à fait la juger nocive, inopérante en un mot critiquer ses bénéfices supposés. Dans L'allocation universelle libérale nous avons donné une définition grand public des mécanismes  de son fonctionnement. Nous allons ici distinguer l'AU libérale de son homonyme socialiste puis répondre à certains reproches que l'on peut lui faire du point de vue libéral.

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Non, la prohibition de la prostitution n'est pas l'abolition d'un esclavage.

Une proposition de loi visant à pénaliser les clients des prostituées a été déposée à l'assemblée nationale. Cette proposition fait suite au rapport publié en avril dernier par la la mission d’information parlementaire sur la prostitution. La député socialiste Danielle Bousquet en était la présidente et Guy Geoffroy, UMP, le rapporteur. Avant que cette proposition de loi soit soumise au vote, une résolution symbolique a déjà été votée à l'unanimité par l'assemblée le 6 décembre. Elle "réaffirme la position abolitionniste de la France dont l'objectif est, à terme, une société sans prostitution" et juge "primordial que les politiques publiques offrent des alternatives crédibles à la prostitution et garantissent les droits fondamentaux des personnes prostituées".

Que dire de cette résolution et de la proposition de loi qui l'accompagne ?

Photo flickR licence CC par mararie

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L'allocation universelle libérale


Tous les analystes économiques et politiques le disent, les marchés ont besoin, pour retrouver confiance, non pas de recettes techniques de réduction des dépenses ou d'augmentation des impôts, mais d'une vraie vision à long terme de l'organisation des finances publiques. Au delà des rustines financières et des grandes déclarations rassurantes, ce n'est rien moins qu'une autre méthode de fonctionnement de notre sociale-démocratie qu'il faut envisager. Le mécanisme de l'Allocation universelle, s'il est accompagné de réformes institutionnelles, fournit une réponse intéressante car il permet de faire sortir le social du champ politique. Il s'agit de rendre l'aide sociale aussi indépendante du gouvernement que la justice ou la monnaie devraient l'être.

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Le flic au carrefour

Tous les conducteurs ont fait à un moment ou à un autre, la douloureuse expérience d'une circulation réglementée par un ou plusieurs agents de la force publique. Cette aventure peut advenir lorsque des feux de circulation  sont en défaut, lors d'une panne électrique de quartier, ou à l'occasion du passage d'un convoi officiel. Il est à noter que cette dernière éventualité prend de plus en plus le pas sur les deux premières : la probabilité de croiser une Citroën C6 noire (le pouvoir c'est sérieux) et diesel (pour faire des économies) accompagnée d'un convoi de gendarmes (de toutes façons ils sont payés, autant les utiliser) étant devenue nettement plus élevée que celle d'une panne électronique ou électrique.
Bref, nous l'avons tous constaté, la présence d'agents "régulateurs" au milieu d'une intersection ou nous passons tous les jours provoque une invraisemblable pagaille.

Photo flickR licence CC par georgeogoodman

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Le cerveau des traders manipulé par leurs hormones

Le cerveau des traders manipulé par leurs hormones est le titre d'un intéressant article que le journal Le Monde a publié dans ses cahiers sciences & technos, n˚ 20750 daté du Samedi 8 octobre 2011.

Un papier remettant en cause l'équilibre mental des traders aurait fait un peu trop "Marianne" dans l'édition principale du Monde. C'est donc dans un cahier scientifique que le journal nous démontre, preuves hormonales à l'appui, que les opérateurs boursiers sont chimiquement hors de contrôle. L'article est signé d'une certaine Angela Sirigu - Neuroscientifique - CNRS université Lyon I - qui cite des études réalisées par certains de ses confrères.
La "méthode" Le Monde, est toujours aussi prévisible et reconnaissable : dissimuler un article polémique et engagé sous l'apparence d'une "étude" sereine et objective. C'est devenu tellement lassant que cela ne mérite plus d'être relevé, sauf que cette fois le serpent se mord la queue de façon assez plaisante.

Je vous laisse vous délecter avec ce court extrait du début de l'article :

Photo flickR licence CC par 'O

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Une histoire d'ânes pour expliquer la crise

Depuis quelque temps circule sur Internet une fable censée expliquer la crise en termes simples et de façon imagée. Cette histoire, qui est diffusée sur les blogs et par courrier électronique, désigne "le marché" comme un coupable doublé d'un escroc. Il s'agit de servir aux "indignés", dont la journée internationale aura lieu le 15 octobre prochain, une version qui les amènera à réclamer un renforcement des pouvoirs publics. Car telle est bien la subtile dialectique de cette parabole, obtenir des victimes, qu'elles réclament elles-mêmes le renforcement des instances qui les ont détroussées.

Voici le texte tel qu'il nous est parvenu :
Photo flickR licence CC par sanctuary-press-images

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Nous, ce sera Valls

Gauche Libérale appelle à voter pour Manuel Valls aux primaires de la gauche.

Il est clair que manuel Valls est  le moins réactionnaire des candidats de la vieille gauche étatiste à la présidence de la république. Gauche Libérale appelle donc ses sympathisants à voter pour lui.

Si nous appelons à désigner Manuel Valls comme le candidat de la gauche, ce n'est pas parce qu'il est présenté par certains comme le candidat le plus à droite du PS. Bien au contraire, nous pensons que c'est le candidat le plus à gauche du PS. C'est celui qui respecte le plus l'égalité en droit, l'esprit d'ouverture, donc de tolérance, le réalisme économique qui profite avant tout aux plus pauvres. C'est celui qui s'éloigne le plus du socialisme autoritaire et borné dont les dégâts économiques, politiques et sociétaux ne se comptent plus.
Le titre de son livre : "Pour en finir avec le socialisme et être enfin de gauche" suffit à le désigner comme notre candidat naturel par défaut, dans ces primaires.

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Règle d'or budgétaire et sociale-démocratie

Le basculement du sénat à gauche vient définitivement d'enterrer la règle d'or voulue par Nicolas Sarkozy. Ce dispositif, adopté dans plusieurs pays européens, mérite pourtant un décryptage.
Il s'agit de rendre constitutionnelles certaines règles censées garantir un équilibre budgétaire.
Un projet de loi de révision constitutionnelle a déjà été voté le 13 juillet dernier par l'UMP et le N.C. Ce texte prévoyait l'instauration de "lois-cadres d'équilibre des finances publiques" destinées à fixer un "rythme du retour à l'équilibre" budgétaire. La loi ne prévoit donc pas d'imposer l'équilibre et elle ne contient pas d'indications chiffrées. Ce seraient ces "lois-cadres d’équilibre des finances publiques"  (terme qui fleure bon la planification gaulliste) qui, une fois  inscrites dans la constitution, permettraient "d'encadrer la trajectoire budgétaire" en incluant le budget de l'Etat et celui de la Sécurité sociale. Il s'agirait donc de définir des recettes minimum et des dépenses maximum à respecter dans l'avenir.

Or c'est bien ce dernier terme, l'avenir, qui fournit la clef du dispositif. Tous les gouvernements sont libres de limiter ou de diminuer les dépenses publiques et de fixer un niveau d'imposition qui garantit l'équilibre budgétaire. Ils peuvent le faire et pourtant, depuis 35 ans, ils ne le font pas. Pourquoi ? Nous touchons là au mode de fonctionnement des sociales-démocraties en général et de la notre en particulier.

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Riches : "Taxez nous"

Participation à l'émission  "Le débat" de Vanessa Burggraf sur  France 24 Chantal BRUNEL, Députée UMP de Seine-et-Marne Noam LEANDRI, Secrétaire général de l’Observatoire des inégalités Vincent DREZET, Coauteur de "Il faut faire payer les riches" Alain COHEN DUMOUCHEL,  […]

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L'oligarchie soutient la taxation des riches

Le projet de taxation des très hauts revenus semble faire consensus. Il démontre, une fois de plus, l'unicité de vue et de réaction d'une classe politique tristement prévisible. Alors que l'opposition est prise de court, l'UMP et le Centre, initiateurs de la mesure, voient même certains riches leur apporter leur soutien.
Si nous ne contestons pas l'opportunité d'un débat sur les écarts de revenus et sur les difficultés que rencontrent une part croissante de nos concitoyens, nous refusons en revanche fermement la logique socialiste-dirigiste qui prévaut dans les partis de gouvernement. Dans une société ouverte, il existe bien d'autres moyens de répartition et de circulation des richesses que la sempiternelle redistribution coercitive par l'impôt qui a largement prouvé son inefficacité.

Photo flickR licence CC par muscapix

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Les sociétés du CAC 40 et la "mondialisation libérale"


L'opinion publique française porte un jugement sévère sur les sociétés du CAC 40. Leurs dirigeants sont perçus comme des affairistes cosmopolites qui délocalisent à tour de bras pour profiter de la main d’œuvre la moins chère tout en s'octroyant des salaires indécents, parfois accompagnés de parachutes dorés. Cette hostilité est seulement tempérée par un sentiment de fierté patriotique lorsqu'Airbus remporte un contrat fabuleux aux émirats ou lorsqu'un pays d'Amérique du sud choisit de faire appel au savoir-faire français dans le domaine de la distribution de l'eau.

Tout en entretenant d'excellents rapports avec les patrons du CAC 40, nos dirigeants politiques, toutes tendances confondues, s’accommodent fort bien de la vulgate populaire à leur sujet. Ils vont même jusqu'à l'entretenir, puisque ce sentiment de méfiance ou de rejet de la population leur permet d'imputer nos difficultés à la fameuse "mondialisation libérale" c'est à dire à des externalités économiques et politiques. Les sociétés du CAC 40 seraient donc le résultat de la mondialisation libérale c'est à dire au fait de produire n’importe où (délocalisation libérale), avec n’importe qui (migration libérale), pour vendre à n’importe qui (marché sans frontière et affranchi des pouvoirs politiques). Dans l'imagerie dirigiste, complaisamment relayée par les médias, le "pouvoir de l'argent" a supplanté celui des États, supposés vertueux mais dépassés par la mondialisation galopante. Cette perception du public permet aux gouvernements de justifier toujours plus d'intervention et de proximité avec ces sociétés que l'État prétend "contrôler" pour mieux préserver les intérêts des français.

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Le Joly défilé du 14 Juillet

















Brassens, la mauvaise réputation
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.

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Le débat sur les rythmes scolaires

Il y a quelque chose de fascinant à suivre les débats des dirigistes. On a beau être averti, blindé, on a beau s'attendre à tout, ils arrivent encore à nous surprendre.
L'actuelle controverse sur les rythmes scolaires fait partie de ces invraisemblables querelles de chapelle que le dirigisme fait naître et avec lequel il mobilise l'attention de la foule.

Chacun y va donc de son avis sur ce que devraient être la durée de la semaine scolaire, le nombre de jours ou plus exactement de demi-journées travaillées, le nombre d'heures de cours dans ces journées, l'intensité du travail qui sera demandé aux élèves et pour finir, bien évidemment la durée des vacances, par zones. Le plus étrange c'est que la plupart trouvent normal que ces rythmes scolaires soient imposés et fixés autoritairement par l'Etat.

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Intoxication alimentaire et médiatique : debriefing

Onze jours après la publication de notre précédent article ce sont donc les graines germées - allemandes - bio qui sont à l'origine de l'intoxication et non les concombres - espagnols - bio.
Comme le terme "intoxication" est communément employé pour désigner un défaut volontaire d'information nous ne résistons pas au plaisir de publier ce petit débriefing.

Car nous avons assisté à un extraordinaire phénomène médiatique à l'occasion de cette crise alimentaire.

Depuis le début de l'enquête les autorités sanitaires soupçonnaient l'origine BIO des aliments contaminés.

Or la majeure partie des médias français, dont les journaux télévisés de nos deux grandes chaines de télévision, ont soigneusement caché la nature BIO des concombres espagnols suspectés.

Trop impliquée dans la promotion irraisonnée de ce type d'aliments élitistes et dangereux, la presse n'a pas voulu se déjuger.

Les médias français ont ainsi préféré ruiner toute une filière agricole au lieu de prévenir le public du danger le plus probable, à savoir l'origine BIO des aliments. Cette omission (il faut le répéter) n'est évidemment pas de la prudence de leur part puisque dans le même temps ils n'ont pas craint de désigner les produits espagnols comme des coupables présumés.

Il y a probablement matière à engager des poursuites judiciaires dans cette affaire. Outre le préjudice commercial subi par les espagnols et par toute la filière agricole non BIO en Europe, il y a manifestement une mise en danger de la vie d'autrui par défaut d'information.
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Mise à jour au 11 juin 2011 : Dernier Baroud d'honneur du lobby écologiste :

l'agence Reuters publie à 17h18 un communiqué intitulé : "La ferme bio allemande disculpée dans l'affaire de l'E. coli "
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Intoxication aux concombres BIO : le black out des médias français

Le silence des médias français sur l'origine biologique des concombres espagnols incriminés dans la mort de 11 personnes est proprement ahurissant. Cette information importante, au moins autant que l'origine espagnole présumée de l'infection, est complètement occultée par une majorité des grands médias. Ce sont les internautes qui se chargent de transmettre l'information via les commentaires et les forums.

Les deux grands journaux télévisés de TF1 et France 2, le Point, l'Express, France Info, Le Monde, entre autres n'ont pas publié une ligne sur le sujet. On dirait même en lisant leurs articles ou en regardant leurs journaux soporifiques et embarrassés qu'ils évitent soigneusement la question (observation au lundi 30 mai soit plusieurs jours après le début de la crise)

Parmi les médias qui ont honnêtement informé leurs lecteurs on peut citer : Sud Ouest et RFI.

Enfin parmi ceux qui ne veulent pas être pris en flagrant délit de désinformation tout en en faisant le minimum on trouve Le Parisien, qui a publié une ligne dans un des trois articles qu'il a consacré au sujet et Le Figaro qui a fait de même dans deux des quatre articles sur le même thème.

Nous n'avons pas pu faire un inventaire exhaustif des articles et des émissions portant sur la question mais il semble bien que l'omerta soit majoritairement de rigueur.

On est en droit de se demander si ce déni d'information n'est pas la conséquence de l'implication outrancière de ces médias dans la promotion de l'agriculture prétendument "biologique". Les fabricants d'opinion craignent probablement de se déjuger en admettant que la filière bio n'est pas si saine, après lui avoir fait une publicité démesurée.

Examinons toutefois ce qui peut plaider à décharge en faveur de ces médias oublieux de leur devoir d'information.

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