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La propriété expliquée aux socialistes - La propriété privée

La propriété privée n'est pas quelque chose d'intuitif ou d'évident puisqu'elle n'a jamais pu s'établir pendant 4000 ans. Ce n'est qu'avec les lumières et les révolutions anglaises, puis françaises et européennes que la propriété devient un droit de l'homme reconnu par le pouvoir et qui lui est opposable. La propriété est ici garantie par l'administration en dehors de toute éthique imposée. La propriété devient privée c'est à dire que tous ceux, pouvoir compris, qui n'ont pas de droits de propriété sur un bien sont officiellement privés de cette propriété.

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Le Droit Naturel pour les socialistes - II -

Dès que l’on évoque la nature humaine ou le droit naturel, la gauche actuelle fait une grimace de dégout en croyant avoir affaire à une croyance religieuse ou à une espèce de mysticisme. Examinons les trois principales critiques instinctives qui émanent de la gauche socialiste lorsqu’on évoque la notion de nature humaine.

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Le Droit Naturel pour les socialistes - I -

La philosophie libérale repose sur trois facettes d'une même notion qui est très mal comprise du public et de notre classe politique. Il s'agit du Droit Naturel, de la Nature Humaine et des Droits de l'Homme. Nous n'avons pas vocation à éduquer la classe politique actuelle qui est manifestement irrécupérable, mais il est dommage que le public ne puisse avoir accès aux bases de la philosophie libérale qui découle directement de celle des lumières. Nous donnerons donc ici une description, la plus simple et la plus claire possible du droit naturel moderne puis nous nous interrogerons sur les raisons de sa désaffection, notamment dans les rangs de la gauche socialiste.

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Discussion sur l'allocation universelle

L'Allocation Universelle est recommandée par des socialistes et par des libéraux.  Comment une même mesure peut-elle naître au sein de philosophies politiques qui s'affrontent depuis deux cents ans.?  Que cache cette apparente unicité de vue ? Où sont les divergences de fondement et de fonctionnement entre l'allocation universelle libérale et la socialiste ?

Rappelons tout d'abord que l'AU est rejetée par certains libéraux et acceptée par d'autres. Nous avons déjà répondu à l'argument libéral (libertarien) qui consiste à rejeter l'AU par principe dans le premier article paru sur le sujet: L'allocation universelle peut-elle être libérale ?  Nous en avons conclu qu'on ne peut pas raisonnablement rejeter l'AU par principe mais que l'on peut tout à fait la juger nocive, inopérante en un mot critiquer ses bénéfices supposés. Dans L'allocation universelle libérale nous avons donné une définition grand public des mécanismes  de son fonctionnement. Nous allons ici distinguer l'AU libérale de son homonyme socialiste puis répondre à certains reproches que l'on peut lui faire du point de vue libéral.

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L'écologisme, nouveau prétexte dirigiste

Au moment où la multinationale écologiste WWF va encore nous inviter à éteindre la lumière pendant une heure au cours de laquelle “l’ensemble de la communauté mondiale réfléchit à son impact sur le climat pour trouver des solutions face au changement climatique” (Source WWF France), il est fascinant d'analyser l'incroyable niveau d'allégeance de la classe politique à cet évènement navrant.

Inutile ici de revenir sur les points que tout le monde peut percevoir, à savoir le caractère rétrograde de ce mouvement qui allie à une repentance malsaine, un franc mépris pour tous ceux qui n'ont pas accès à l'électricité.

C'est le comportement de nos femmes et hommes politiques qui est le plus intéressant.

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Proudhon et la gauche libérale

Difficile pour GL de ne pas s'intéresser à Proudhon, célèbre représentant d'une gauche résolument anti-collectiviste, cette gauche que les mouvements anarchistes et libéraux ont maintenue vivante jusqu'au début du XXe siècle avant que le socialisme ne l'étouffe.

Bien sûr, Proudhon se disait socialiste, puisqu'à l'époque le mot n'avait pas pris tout son sens. Le socialisme était en construction et Proudhon en était un artisan. Mais le socialisme de Proudhon n'a que bien peu de rapport avec celui de Saint-Simon ou de Marx. S'il prend la forme d'une critique radicale de la société et se range du côté des ouvriers face au grand capital, il ne contient aucune composante anti-individualiste et ne voit ni le prolétariat ni l'État comme des sources légitimes du pouvoir.
En fait Proudhon nous a légué une critique féroce de toutes les doctrines et postures du socialisme moderne.

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Le libéralisme c'est le règne de la violence

Ecran de fumée Ceux qui utilisent le plus cette invective à l'égard de la pensée libérale, sont les socialistes qui, au nom de la "justice sociale", utilisent la coercition et le dirigisme comme base de leur système politique. Or la philosophie libérale en plaçant la liberté, la  […]

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Yves Guyot - la Tyrannie collectiviste

Yves Guyot 1843 - 1928

Libéral, Républicain, économiste et journaliste, il fut député de Paris de 1885 à 1893 et ministre des travaux publics de 1889 à 1893.

Dreyfusard de la première heure, antiboulangiste, anticlérical et laïque, Yves Guyot fait partie des libéraux "de gauche" qui s'opposaient farouchement au socialisme.

Libéral militant, il fut à la fin de sa vie et pendant vingt ans le rédacteur en chef de la célèbre revue des économistes.

Les belles lettres ont ressorti de l'oubli en 2005 des extraits de deux ouvrages : "la tyrannie collectiviste" (qui sert de titre au recueil) et "les principes de 89 et le socialisme".

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Les grandes fortunes, un traditionnel sujet d'indignation

La première révolution française, la révolution libérale ne cherchait pas à obtenir une amélioration du sort du peuple par le partage des richesses. Les libéraux du XVIIIe et du XIXe siècle avaient bien compris que c'était par l'abolition des privilèges, des rentes, des corporations fermées et réservées que l'on pouvait améliorer le sort des plus démunis.

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