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Coronavirus : retour à la Nature... et à celle de l’État

L'épidémie de coronavirus Covid 19 est un puissant révélateur des grandes tendances qui ont servi de base à l'évolution de nos institutions au cours des deux dernières décennies. D'une part un État de plus en plus dirigiste et interventionniste que ses dépenses courantes empêchent d'accomplir ses tâches régaliennes, d'autre part une forme d'allégeance électoraliste à un nouvel ordre écologique qui attribue des vertus à la Nature et doute des bienfaits de l'action humaine.

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Pourquoi les revendications apocalyptiques sur le changement climatique sont incohérentes

Par Michael Shellenberger (1)

Titre original : Why Apocalyptic Claims About Climate Change Are Wrong
Article paru dans Forbes le 25 novembre 2019
Traduction Alain Cohen-Dumouchel


Ces dernières semaines, les journalistes et les défenseurs de l'environnement ont fait un certain nombre de prédictions apocalyptiques sur l'impact du changement climatique. Bill McKibben a suggéré qu'en Australie, les incendies causés par le climat avaient rendu les koalas « pratiquement éteints ». Extinction Rebellion affirme : « Des milliards de gens mourront » et « La vie sur Terre est en train de s'éteindre. » Vice magazine soutient que « l'effondrement de la civilisation a peut-être déjà commencé. »

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L'écologie fasciste : l'« aile verte » du parti nazi et ses antécédents historiques

L'article de Peter Staudenmaier sur les racines d'extrême droite de la philosophie écologiste et sur sa mise en œuvre pratique et théorique sous le IIIe Reich a été initialement publié en 1995 dans Ecofascism: Lessons from the German Experience (San Francisco: AK Press, 1995). L'ouvrage a été réédité en 2011 dans Janet Biehl and Peter Staudenmaier, Ecofascism Revisited (Porsgrunn: New Compass Press, 2011).

Curieusement aucune traduction française de ce texte n'avait jamais été rendue disponible avant ce jour. C'est pourquoi, avec l'accord de l'auteur, j'ai pris l'initiative de traduire cet article qui éclaire les relations de l'écologie avec l'idéologie nazie.

L'écologie fasciste : l'« aile verte » du parti nazi et ses antécédents historiques

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L'intox bio sur les pesticides - 2e partie

Comment mesure t-on la toxicité des pesticides ?


Cette présence de pesticides naturels dans notre alimentation nous amène à nous interroger sur les méthodes employées pour juger de leur toxicité. La méthode canonique qui est employée par les laboratoires consiste à isoler les substances présumées dangereuses et à les administrer à haute doses à des rongeurs. Si des pathologies apparaissent chez les rongeurs, le lobby bio comme l'administration sanitaire croient pouvoir en déduire que les mêmes substances, administrées à l'homme à très faibles doses sur une longue période, seront dangereuses.

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L'intox bio sur les pesticides - 1re partie

La plupart des consommateurs est persuadée que les aliments bio contiennent sensiblement moins de pesticides que les aliments de l'agriculture traditionnelle et qu'ils sont donc "meilleurs pour la santé". Pour juger de la pertinence de cette croyance il faut d'une part définir la notion de pesticide, et d'autre part examiner comment est mesurée leur toxicité présumée. En effet, Le lobby bio, extrêmement actif aussi bien auprès des pouvoirs publics que des médias, délivre une information biaisée via la publication de pseudo "tests" qui n'ont aucune valeur scientifique. Alors que l'agitation perpétuelle entretenue par les associations écologistes bénéficie d'une importante couverture médiatique, les démentis de la communauté scientifique passent inaperçus puisqu'ils interviennent toujours quelques semaines ou quelques mois après la publication des tonitruantes "révélations" du lobby bio.

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Des bugs dans le bio

Le personnel de plusieurs établissements de la région de Marseille a eu la désagréable surprise de découvrir « des corps étrangers d’origine animale » dans des barquettes de choux-fleurs bio préparées par l’entreprise Sodexo.

L’incident a eu lieu lundi 20 janvier. Dix jours plus tôt, ce sont des chenilles que des écoliers ont retrouvé dans des brocolis bio. Et en novembre 2013, les enfants de six écoles découvraient des mites alimentaires grouillant dans leurs assiettes de riz camarguais "non traité".

Trois alertes qui viennent de déclencher l’ire des responsables marseillais, lesquels menacent le prestataire Sodexo de représailles juridiques à coups de communiqués de presse bien sentis.

La municipalité, dont tout le monde connaît l’irréprochable gestion, est bien décidée à prouver aux parents-d’élèves-électeurs qu’elle est vigilante et intraitable sur le plan de l’hygiène alimentaire.

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Appel à : six minutes pour les lumières

Dans un mois exactement, le 26 mars 2011 à 20h30 débutera la Earth Hour organisée par le fond mondial pour la vie Sauvage (WWF).

Au cours de cette manifestation qui a lieu tous les ans, des bâtiments publics ou privés seront plongés dans l’obscurité pendant une heure. Ce geste, présenté par ses organisateurs comme « la plus large initiative mondiale sur le changement climatique » est un signe fort d’humilité et de repentance que les écologistes exigent de leurs nouveaux adeptes.

L’humanité, coupable du réchauffement climatique, doit prendre conscience de sa faute. Tous les foyers, toutes les entreprises, tous les quartiers, sont donc invités à éteindre la lumière pendant une heure au cours de laquelle « l’ensemble de la communauté mondiale réfléchit à son impact sur le climat pour trouver des solutions face au changement climatique. » (Source WWF France).

Mais pourquoi faut il éteindre la lumière pour réfléchir ? Est-il si difficile de réfléchir dans la clarté ? Ce symbole des ténèbres choisi par un certain courant écologiste n’est-il pas plutôt révélateur de sa nature profonde, l’obscurantisme ?

Nous appelons tous ceux qui sont attachés aux lumières et au progrès à réagir.

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Ecologie et psychologie des foules

En 1895, Gustave Le Bon publie Psychologie des foules. Considéré comme un classique ce texte concis de 125 pages est publié aux PUF dans la collection "quadrige - grands textes". L'ouvrage a été traduit en plus de dix langues et s'avère un point de passage obligé en sociologie (1).

Les réactions de l'opinion à la propagande écologiste possèdent les grandes caractéristiques de la psychologie des Foules si bien décrite par Gustave Le Bon à savoir : intolérance, autoritarisme, conservatisme, exagération, simplisme, suggestibilité, crédulité, impulsivité, mobilité, irritabilité.

Mais lisez ce qu'écrit Gustave Le Bon dès 1895 :

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