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Interdire l'éclairage nocturne (qui se voit) est un non-sens économique (qui ne se voit pas).

Photo licence cc par Osbern - Paysage désormais interdit, le soleil n'est pas couché.


Depuis le 1er juillet 2013 une nouvelle loi vient réglementer les éclairages nocturnes des bâtiments  et des bureaux. Promulguée dans une indifférence générale - une loi de plus qu'est-ce que ça peut bien faire ? -  la nouvelle réglementation se fixe deux objectifs : diminuer les "nuisances" lumineuses et réaliser des économies d'énergie.
Il s'agit en gros d'interdire d'éclairer des bureaux, des locaux commerciaux lorsqu'ils sont inoccupés et des façades de bâtiments la nuit "pour rien" (suivant l'expression employée par l'ex-ministre de l'écologie et de l'énergie, Delphine Batho). Pour l'instant, l'éclairage public n'est pas concerné.

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Le triomphe de la cupidité - décryptage de Joseph Stiglitz

"Le triomphe de la cupidité" est la traduction française de Freefall - America, Free Markets, and the Sinking of the World Economy paru en janvier 2010 aux États Unis. L'ouvrage traite de la crise de 2008, dite des "subprimes", de ce qui l'a précédé, de ses conséquences, et enfin des moyens d'y remédier à court et à long terme.
L'auteur, prix Nobel d'économie, appartient à l'école néo-keynesienne. Il défend l'interventionnisme étatique. Selon lui, l’État et les réglementations en place n'ont rien à voir dans la crise de 2008. Il donne également des conseils pour éviter les crises futures qui tiennent en trois mots : plus de réglementation.

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Irrationalité individuelle et justesse des marchés

L'une des critiques courantes portée à l'encontre de l'auto régulation des marchés libres tient à la rationalité supposée de leurs acteurs. Lorsque les économistes libéraux affirment que le marché fixe le juste prix ou le juste salaire et qu'il fonctionne tout seul dans l'intérêt de tous, cela voudrait dire que l'homo œconomicus sous tendu par ce modèle raisonne correctement, qu'il est en quelque sorte infaillible. Les contempteurs de l'ordre spontané utilisent ce prérequis supposé pour condamner la théorie dans son ensemble. Ils rappellent que les individus ne sont ni rationnels ni bien informés, et en déduisent que la science économique libérale ne tient pas debout puisqu'elle utilise un modèle où les raisonnements des individus et l'information dont ils disposent doivent être parfaits. Ils accompagnent généralement cette démonstration d'un couplet sur l'inhumanité de ce personnage "calculateur, rationnel, égoïste et intéressé" qui ne fait "aucune place [...] à la sensibilité humaine, au civisme, à l'altruisme" 1 censé être à la base du modèle libéral mais qui, selon eux, ne fait que trahir la froideur et l'irréalisme de ses défenseurs.

En fait il n'est pas du tout nécessaire que chaque individu pris isolément soit rationnel et bon calculateur pour que le "marché" donne le bon prix, le bon salaire ou, comme nous allons l'illustrer dans notre exemple, le bon chemin.

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La spéculation pour les socialistes

Les deux plus grands fabricants mondiaux de disques durs, Western Digital et Seagate ont subi les inondations catastrophiques de Thaïlande. Plusieurs sites importants de production ont été touchés, des usines ont été fermées et même partiellement détruites. On estime que la production mondiale a été réduite de 25 à 28% ce qui est énorme.

Comment le marché du disque dur réagit-il à cette catastrophe écologique ?

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Le flic au carrefour

Tous les conducteurs ont fait à un moment ou à un autre, la douloureuse expérience d'une circulation réglementée par un ou plusieurs agents de la force publique. Cette aventure peut advenir lorsque des feux de circulation  sont en défaut, lors d'une panne électrique de quartier, ou à l'occasion du passage d'un convoi officiel. Il est à noter que cette dernière éventualité prend de plus en plus le pas sur les deux premières : la probabilité de croiser une Citroën C6 noire (le pouvoir c'est sérieux) et diesel (pour faire des économies) accompagnée d'un convoi de gendarmes (de toutes façons ils sont payés, autant les utiliser) étant devenue nettement plus élevée que celle d'une panne électronique ou électrique.
Bref, nous l'avons tous constaté, la présence d'agents "régulateurs" au milieu d'une intersection ou nous passons tous les jours provoque une invraisemblable pagaille.

Photo flickR licence CC par georgeogoodman

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