Appel à : six minutes pour les lumières

Dans un mois exactement, le 26 mars 2011 à 20h30 débutera la Earth Hour organisée par le fond mondial pour la vie Sauvage (WWF).

Au cours de cette manifestation qui a lieu tous les ans, des bâtiments publics ou privés seront plongés dans l’obscurité pendant une heure. Ce geste, présenté par ses organisateurs comme « la plus large initiative mondiale sur le changement climatique » est un signe fort d’humilité et de repentance que les écologistes exigent de leurs nouveaux adeptes.

L’humanité, coupable du réchauffement climatique, doit prendre conscience de sa faute. Tous les foyers, toutes les entreprises, tous les quartiers, sont donc invités à éteindre la lumière pendant une heure au cours de laquelle « l’ensemble de la communauté mondiale réfléchit à son impact sur le climat pour trouver des solutions face au changement climatique. » (Source WWF France).

Mais pourquoi faut il éteindre la lumière pour réfléchir ? Est-il si difficile de réfléchir dans la clarté ? Ce symbole des ténèbres choisi par un certain courant écologiste n’est-il pas plutôt révélateur de sa nature profonde, l’obscurantisme ?

Nous appelons tous ceux qui sont attachés aux lumières et au progrès à réagir.

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L'allocation universelle peut-elle être libérale ?

Il est temps de répondre de manière théorique aux libertariens, anarco-capitalistes et même à certains libéraux qui considèrent que le principe même d'une allocation universelle n'est pas acceptable.
Ainsi Alain Laurent dans l'excellent "La philosophie libérale" rejette catégoriquement l'idée d'une allocation universelle sans d'ailleurs prendre la peine de justifier sa position. Ce n'est pas libéral, un point c'est tout ! On sent qu'on touche à un domaine sensible...
La prise de position d'Alternative libérale pour une forme d'allocation universelle a d'ailleurs créé une ligne de fracture entre libéraux. Au point que le sujet a été pudiquement éludé par les directions successives du parti. Seul Louis Marie Bachelot s'est exprimé publiquement sur le sujet et l'a défendu.

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Toute ingénierie sociale est-elle socialiste ?

Il ne faut pas confondre le planisme socialiste avec certaines formes de réglementation ou d'ingénierie sociale qui préservent et même accroissent les bienfaits de la concurrence, C'est ce que nous rappelle Friedrich A. Hayek dans ces courts extraits de "La route de la servitude" que nous avons sélectionnés pour vous.

Une manière pour nous de répondre à une certaine avant-garde libertarienne et anarcap qui honnit le concept même de l'allocation universelle de liberté, et traite de "socialistes" tous ceux qui la préconisent. Cette position nous parait aussi dogmatique et irrationnelle que celle qui consiste à en faire l'instrument d'un prétendu "droit à la vie".

Même si nous sommes globalement partisans de l'allocation universelle, nous avons de nombreuses réserves sur les conditions de sa mise en place et nous sommes bien conscients de la confusion qui règne sur son interprétation. Pour autant il n'y aucune raison d'en contester le principe.

Ce petit amuse gueule n'est évidemment pas notre réponse principale sur ce sujet qui viendra en son temps.
En attendant, enjoy !

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Crèche baby Loup, conclusion

Comme c'était prévisible c'est le gotha politico médiatique qui l'a emporté. La nounou voilée est donc licenciée sans indemnité. Voilà qui est très intéressant puisque cela signifie que, pour les étatistes, le règlement intérieur d'une entreprise, la crèche Baby Loup,  l'emporte sur un article  […]

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Analyse libérale de la crise Baby Loup

Le conseil des prud’hommes de Mantes-la-jolie doit rendre sa décision lundi 13 décembre dans l'affaire de l'assistante de direction voilée de la crèche Baby Loup. Cette sentence intervient après que le gotha politico médiatique a bruyamment montré sa préférence pour la direction de la crèche.

Il n'est pas besoin de connaître l'issue du jugement pour analyser ce conflit qui est tout à fait caractéristique de l'inextricable complexité de la société ultra dirigiste dans laquelle nous vivons.
Les dirigistes, de droite ou de gauche, communautaristes ou anticommunautaristes ont bâti une société de contraintes et d'obligations qui rend insolubles des problèmes qui n'existeraient tout simplement pas dans une société plus libérale.

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Proudhon et la gauche libérale

Difficile pour GL de ne pas s'intéresser à Proudhon, célèbre représentant d'une gauche résolument anti-collectiviste, cette gauche que les mouvements anarchistes et libéraux ont maintenue vivante jusqu'au début du XXe siècle avant que le socialisme ne l'étouffe.

Bien sûr, Proudhon se disait socialiste, puisqu'à l'époque le mot n'avait pas pris tout son sens. Le socialisme était en construction et Proudhon en était un artisan. Mais le socialisme de Proudhon n'a que bien peu de rapport avec celui de Saint-Simon ou de Marx. S'il prend la forme d'une critique radicale de la société et se range du côté des ouvriers face au grand capital, il ne contient aucune composante anti-individualiste et ne voit ni le prolétariat ni l'État comme des sources légitimes du pouvoir.
En fait Proudhon nous a légué une critique féroce de toutes les doctrines et postures du socialisme moderne.

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Le libéralisme c'est le règne de la violence

Ecran de fumée Ceux qui utilisent le plus cette invective à l'égard de la pensée libérale, sont les socialistes qui, au nom de la "justice sociale", utilisent la coercition et le dirigisme comme base de leur système politique. Or la philosophie libérale en plaçant la liberté, la  […]

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Contre le report de l'âge de la retraite l'Unef rejoint le FNJ

Le Parti socialiste vient de fournir une nouvelle arme de bataille aux lycéens :"la réforme des retraites va accentuer le chômage des jeunes" nous dit-on.

Ainsi Victor Colombani, président de l'Union nationale lycéenne (UNL) déclare :

"Les lycéens continuent à se mobiliser car ce sont les premiers touchés, alors que notre premier CDI arrive en moyenne à 27 ans, alors qu'il y a énormément de jeunes chômeurs" : "la réforme des retraites va créer un million de jeunes chômeurs en plus, et ça les jeunes le refusent".

Azwaw Djebara, du bureau national de l'Unef, interrogé par l'Expansion tenait le même discours : "Selon la CGT, en tentant de maintenir au travail deux ans de plus les salariés déjà en place, c'est près d'un million d'emplois qui ne seront pas libérés. Le report à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite va accentuer le chômage des jeunes".

Nous retrouvons là le dogme socialiste d'une quantité de travail fixe qu'il faudrait "partager". C'est le mythe des 35 heures qui devait restaurer le plein emploi avec le succès que l'on sait. Ce type de raisonnement tel qu'il est propagé par la vieille gauche socialiste conforte ou fait ressurgir des théories toutes plus réactionnaires les unes que les autres :

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La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme

En 1948, au lendemain de la guerre, les représentants de 58 nations adoptent un texte dénommé «Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ». En apparence, ce document se présente comme la DDH de 89. Il possède un préambule et une série d'articles censés définir des Droits de l'Homme. Il est nettement plus long puisqu'il comporte 30 articles, 11623 caractères et 1912 mots contre 13 articles, 751 mots et 4670 caractères pour la DDH de 1789. Cette nouvelle déclaration est placée sous la tutelle de l'ONU.

Si les intentions de cette nouvelle déclaration sont louables, sa forme et son esprit méconnaissent tous les enseignements du siècle des lumières et de la philosophie libérale à tel point qu'elle représente un véritable danger pour les vrais Droits de l'Homme.

Photos flickR licence CC par United Nations Information Service - Geneva

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Les Droits de l'Homme de 1789 et ceux de 1948

Le discours politique actuel, tel qu'il émane des partis ou des médias, utilise les termes "Droits de l'Homme" en agrégeant dans un même concept les Droits de l'Homme de 1789 et les Droits de l'Homme de 1948. Pour le spectateur politique contemporain, peu averti de l'histoire des idées, la déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 apparait comme une amélioration et un enrichissement de celle de 1789.  On pense généralement que des idées communes y sont exposées de façon plus détaillée et réparties dans des articles plus nombreux. Aux yeux du public il s'agit donc de la même déclaration, rendue "universelle" par l'engagement des grandes puissances, tel qu'il figure dans son préambule, "d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives".

Comme nous allons le voir, tout ceci est erroné et les deux Déclarations des Droits de l'Homme sont extrêmement différentes dans leur forme et dans leur esprit, même si la similitude de leur présentation laisse croire le contraire

Commençons par examiner la DDH de 1789 dans tout ce qu'elle a d'inédit et de subversif.

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Les libéraux sont opposés au collectivisme

Inexact Les libéraux sont souvent présentés comme des individualistes résolument opposés à toutes les formes de collectivisme. C'est une vision réductrice et inexacte car l'individu libéral est un être sociable qui, étant politiquement souverain, peut librement adhérer à toutes les formes de  […]

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L'économie de la révolution française ou pourquoi la révolution des Droits de l'homme a-t-elle débouché sur la Terreur ?

Paru en 1986 l'économie de la révolution française a été réédité par les Belles Lettres en 2007.  C'est un ouvrage tout à fait remarquable, un des seuls livres d'histoire qui rend compréhensible et cohérente la succession de crises et de coups de théâtre qui ont fait la révolution française.

Alors que les récits évènementiels de la révolution française sont.quasi incompréhensibles tant ils font appel à l'anecdote (notamment les manuels scolaires), ici les décisions prises par l'assemblée révolutionnaire s'ordonnent logiquement et tragiquement à la lumière des graves erreurs économiques qu'elle commet à ses débuts. Complètement négligée par la plupart des historiens (Michelet n'y consacre pas une page) F. Aftalion montre comment l'émission des assignats a entrainé le pouvoir dans un dirigisme économique exactement contraire aux principes de 1789. Il montre aussi que les économistes de l'époque possédaient les connaissances théoriques qui invalidaient la solution facile du papier monnaie. Il explique de façon brillante comment la terreur naquit "naturellement" de la fuite en avant vers toujours plus de dirigisme économique, jusqu'à l'instauration du "maximum" (fixation des prix) qui devait provoquer la chute de la production, une famine épouvantable et des millions de morts.

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Les libéraux veulent déréguler

Faux L'emploi du mot dérégulation (supprimer les règles) à la place du mot dérèglementation (supprimer des règlementations) est tout à fait caractéristique de la désinformation dirigiste. Cette confusion volontaire est suffisamment subtile et perfide pour que certains libéraux ne protestent pas avec  […]

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Les libéraux sont les alliés du grand capital

Erreur commune Dans cette formule, issue de l'imagerie marxiste, le "grand capital" désigne une supposée classe de possédants qui détiendraient le capital des grandes sociétés et dont les libéraux seraient les "alliés". Or si les libéraux sont bien partisans de l'économie de  […]

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Retraites, le tabou de la capitalisation

Un des traits marquant de la controverse sur les retraites, réside dans l'absence totale de débat sur l'option de la retraite par épargne personnelle. En effet, les deux grands partis dirigistes de droite et de gauche, au pouvoir depuis 60 ans, sont tous deux de fervents partisans de la retraite dite "par répartition".

photo flickR cc par jolimatin

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L'étrange ressemblance de la fonction publique et du clergé

Notre pays a connu la révolution la plus radicale du continent européen. L'absolutisme monarchique et les ordres privilégiés ont été mis à bas, d'abord philosophiquement par le siècle des lumières, puis politiquement et économiquement par la révolution libérale de 89. Contrairement aux nombreuses autres nations qui ont progressivement vidé la monarchie de son pouvoir en conservant son apparat, la France a choisi une république prônant la liberté et l'égalité entre tous. Pourtant, curieusement, plus de deux siècles après cet événement d'importance planétaire, il semble que notre pays, toujours aussi républicain en apparence, redevient l'hôte des privilèges, dans le vrai sens du terme, à savoir des droits particuliers qui sont accordés aux uns et pas aux autres. Les principes  libéraux de 89 ont été oubliés au fur et à mesure d'une remontée du dirigisme. L'absolutisme monarchique a été remplacé par un absolutisme social qui peut se permettre tous les excès, fort de la caution morale que lui donne son combat pour la "justice sociale". Dans cette société qui produit quatorze mille pages de textes réglementaires par an et où les dépenses publiques atteignent 56% du PIB, les fonctionnaires jouent un rôle central qui n'est pas sans rappeler celui du clergé dans l'ancien régime.

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Nicolas Sarkozy veut s’interdire de casino

De "plans de relances" en "grands emprunts" Nicolas Sarkozy a réussi à faire passer les dépenses publiques de 54% du PIB lors de son arrivée à la tête de l’Etat, au chiffre ahurissant de 56% du PIB, avec un déficit record de 8% pour la seule année 2009.
Souvenez vous, en 2008 Nicolas Sarkozy ajoutait 69 mesures pour réduire les dépenses de l’État "en profondeur".

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Le mythe climatique

Voici un ouvrage qui aborde la question de la nouvelle science climatique sous l'angle des mathématiques, de la logique et de l'épistémologie. Le propos est toujours intéressant au fil des chapitres malgré une étonnante faute de raisonnement à caractère passionnel qui constitue en fait le principal sujet de cet article. Heureusement ce dérapage n'a pas d'impact sur le reste de l'ouvrage dont on trouvera un résumé ci-dessous.

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