L'erreur la plus classique en économie - surtout en France - est de
croire que la relance de la consommation est le moteur de la
croissance. Il est très difficile de se sortir cette idée de la tête.
Il est en effet logique de penser que plus on achète, plus on fait
tourner l'économie, et ce faisant on crée des emplois. C'est la base de la
théorie Keynésienne : augmenter la demande pour doper le marché.
C'est exactement ce que Nicolas Sarkozy vient de décider en faisant
perdurer le déficit budgétaire pour faire des "cadeaux" aux Français - toujours
de façon catégorielle bien entendu - afin de les pousser à consommer.
Nous ne nous faisions pas d'illusion sur le
"libéralisme" du personnage, mais nous espérions tout de même qu'à l'occasion
d'une élection sans ambiguïté, il mettrait à profit l'état de grâce pour faire
les réformes indispensables dont nous avons besoin, à commencer par cesser de
voter des budgets en déficit en tablant sur des taux de croissance irréalistes.
Or, tout nous laisse penser que le nouveau gouvernement va persévérer dans
l'erreur. Notre croissance est à la traîne de la zone euro, elle risque de le
rester longtemps.
Nous ne pouvons pas relancer l'économie en nous contentant de distribuer des
oboles pour que les Français les dépensent.
Simplement parce que ces oboles, ce sont ces mêmes Français qui les ont
financées. Ce n'est que de l'argent recyclé, avec une perte au passage
puisqu'il a bien fallu distribuer et contrôler. Pire, lorsque c'est le déficit
public qui finance, c'est notre dette qui grimpe et nous demandons d'avance à
nos enfants de payer ces oboles.
S'il n'y a pas création de richesses, il ne peut y avoir de
relance.
Pour que se créent des richesses il faut que les entreprises
investissent.
Pour que les entreprises investissent il faut qu'elles génèrent du
profit. Que cela plaise ou non aux adorateurs de Karl ne change rien à
la dure réalité.
Pour qu'elles génèrent du profit il faut que l'état leur en laisse
suffisamment : on parle beaucoup de l'impôt sur les sociétés, mais
moins des taxes de toutes sortes que subissent les entreprises, des effets de
seuil entraînant nouvelles taxes et obligations supplémentaires dès que le
chiffre d'affaires dépasse de 1 euro un certain montant ou que l'entreprise
grandit. C'est aussi un véritable frein à l'emploi. Qui a 9 salariés n'a aucune
envie de passer à 10, qui en a 49 fera tout pour éviter d'en avoir 50. Au delà
d'un chiffre d'affaires de 750 000 euros annuels, seuil permettant d'engager et
de payer convenablement un salarié à temps plein dans une société de services
par exemple, une CSG supplémentaire est réclamée par le fisc. Ce n'est qu'un
exemple, il y en a à foison.
Voulons nous, oui ou non, une relance économique? Alors commençons par
simplifier la réglementation et la fiscalité des entreprises et supprimons ces
taxes idiotes. Alors seulement les entreprises, qui
représentent un vrai gisement d'emplois, pourront financer leur
croissance, donc embaucher.
Embaucher, cela veut vraiment dire diminuer le chômage, donc
améliorer les comptes sociaux, et donner du pouvoir d'achat qui sera réinjecté
dans l'économie.
CQFD à l'attention des énarques et des
socialo-démagogues.
Christianne Chavanne Candidate AL dans la 8e
circonscription de Paris
Le blog de
Christianne Chavanne
1 De alan de Bx -
Super cool et branché, bravo christiane et GL
n'oubliez pas tous deux que j'ai un blog pour fédérer, et la com en réseau avec des similitudes dans les tendances sont nécessaires. LONGUE VIE A VOUS ET COURAGE
Alan de Bx
2 De alan de Bx -
Pas pigé pour le "n" ou plusieurs pensées, merci de préciser, je suis + que crevé en ce moment
a++ Alan de Bx
3 De alcodu -
J'avais écris: Christianne Chavanne dans le post initial.
j'ai corrigé depuis .... sans penser que le message de Christiane devenait incompréhensible.
Blogueur, c'est un métier...