Les pertes d’argent importantes qu’ont subies des banques comme la
Société générale ou récemment UBS posent la question de savoir comment le
cerveau d’un trader prend une décision économique.
Les psychologues de l’économie, qui ont étudié les facteurs affectant nos
décisions monétaires, pourraient faire remarquer que le problème vient
essentiellement de ce qu’un trader décide et parie sur l’argent des autres. Le
fait de décider sur un objet qui ne leur appartient pas diminue fortement
l’aversion à la perte, ce qui à son tour augmente la propension au risque.
Lorsque le risque augmente, des modifications hormonales se produisent qui
affectent de manière dramatique notre cerveau.
Décider sur l'argent des autres ? Mais qui, bien plus que les traders
"décide et parie sur l'argent des autres" ? Les hommes de l'État bien sûr
!
Nous sommes donc ravis d'apprendre par Le Monde lui-même, que : le
fait [pour les hommes de l'État] de décider sur un objet qui ne leur
appartient pas diminue fortement l’aversion à la perte, ce qui à son tour
augmente la propension au risque. Remarquez, on s'en doutait un peu.
Suivent des considérations hormonales qui tendent à prouver que les traders et
les Hommes de l'État feraient bien de se faire soigner. Sauf que les premiers
ont quand même un intéressement sur les gains, donc intègrent une notion de
risque pour eux même, alors que les seconds pas du tout.
Un peu plus loin Angela Sirigu achève de nous convaincre :
[...] l’action des stéroïdes dans le cerveau des traders [Hommes de
l'État] pourrait expliquer leurs actions excessives, qui, parfois, se
transforment en catastrophe économique.
Merci Angela, merci Le Monde, nous avons enfin la preuve
scientifique de ce que nous pressentions depuis deux cents ans : Le
cerveau des Hommes de l'État est manipulé par leurs hormones.
Le cerveau des traders manipulé par leurs hormones
Le cerveau des traders manipulé par
leurs hormones est le titre d'un intéressant article que le journal Le
Monde a publié dans ses cahiers sciences & technos, n˚ 20750 daté du
Samedi 8 octobre 2011.
Un papier remettant en cause l'équilibre mental des traders aurait fait un peu
trop "Marianne" dans l'édition principale du Monde. C'est
donc dans un cahier scientifique que le journal nous démontre, preuves
hormonales à l'appui, que les opérateurs boursiers sont chimiquement hors de
contrôle. L'article est signé d'une certaine Angela Sirigu -
Neuroscientifique - CNRS université Lyon I - qui cite des études réalisées par
certains de ses confrères.
La "méthode" Le Monde, est toujours aussi prévisible et reconnaissable
: dissimuler un article polémique et engagé sous l'apparence d'une "étude"
sereine et objective. C'est devenu tellement lassant que cela ne mérite plus
d'être relevé, sauf que cette fois le serpent se mord la queue de façon assez
plaisante.
Je vous laisse vous délecter avec ce court extrait du début de l'article :
1 De tetatutelle -
Ah mais à quel sujet "plus large et essentiel" touches-tu là, mon cher ?!!.......J'espère que t'as réalisé que notre Etat et notre société (et plus généralement on peut dire même "le monde entier" hormis quelques exceptions de pays comme les US) a l'intention d'imposer "bien plus que la seule écologie forcée" (et bien plus aussi que le duo "écologie-hygiénisme") : l'objectif est au triptique "abolition de la société de consommation, du capitalisme (le Grand Méchant !) et même de l'économie" !! Oh évidemment entre le discours de partis comme l'UMP et celui du cercle anarchiste anticapitaliste, en passant par le PS, les Verts et les altermondialistes, il semble à première vue ne pas y avoir trop photo entre ces différents discours "à degrés très diversifiés".......Mais il faut être assez sot pour ne pas s'apercevoir qu'à l'évidence ils vont "tous dans le même et unique sens" !!........Et abolir le capitalisme et la société de consommation nécessite forcément de s'en prendre à "leurs principaux supports de promotion : le marketing et la Satané Publicité" !! Alors et bien les CONNERIES qu'on nous rebâche et rabâche en "intensifiant ce message d'années en années", tu les connais autant que moi : "la publicité fabrique le consentement du consommateur", elle opère ses choix à sa place "en lui laissant croire qu'il les fait librement", "le marketing transforme le désir en besoin", pour terminer par un beau et magnifique : publicité et marketing "tyrannisent nos chers petits enfants innocents dès leur plus jeune âge" !! Ainsi, manger des bonbons, des glaces, aller chez M'C Donald's et jouer à la console vidéo "tyrannise nos enfants" !.......
Bon et bien en entendant seriner cela tous les jours de l'année (au point que "ceux qui osent dire que c'est des connerires et osent affirmer l'inverse passent pratiquement pour fous" !), il n'y a vraiment pas à s'étonner d'assister à un "élargissement de cette connerie" !.......
Alain, un bon conseil : "ne fait pas trop de pub" à ces imbéciles dont on parle déjà suffisamment ! Fais "l'oeil distret et la sourde oreille" à ces sornettes et viens rejoindre le groupe que j'ai créé sur Facebook à ce sujet (il y a déjà de cela un moment, j'ai du oublier de t'en informer par boîte de réception Facebook.....), je t'y invite amicalement, pensant que tu y as toute ta place !
Les médias ne fabriquent pas l'opinion ni la consommation des individus !!!
(Ne prête pas attention à l'appellation erronée de "l'adresse Facebook de ce mail", pour une raison difficile à expliquer je n'ai pas pu faire autrement, "quand tu seras dedans tu verras la vraie appellation de ce groupe")
Viens rejoindre mes rangs, nous t'attendons le pied ferme et les bras ouverts ! Et d'ailleurs je vais aller mettre de suite sur le Mur le lien de cet article !!
2 De T -
De quoi un "trader" est-il le nom? De quoi un "homme d'Etat" est-il le nom? Ces deux questions forment un seul et même problème : Il faut savoir de quoi nous parlons pour associer les tendances phénoméniques d'un premier archétype à un second, il faut les analyser pour déterminer leurs ressemblances et leurs différences, celles-là permettent d'émettre des hypothèses sur la base de l'analogie, celles-ci permettre d'exclure ce genre d'hypothèse. S'il est épistémologiquement suffisant de comparer un "homme d'Etat" et un "trader" sans les définir dans leur fonction et leurs intérêts, et sans les définir sociologiquement, alors peut-être que "l'homme d'Etat" est un joueur de casino au même titre que le "trader". Or, le fait même de supposer ce qui précède montre son absurdité. Le simple fait que ces deux archétypes agissent dans des sphères différentes, savoir la sphère publique pour les uns et la sphère privée pour les autres montre bien qu'il est de ces obstacles épistémologiques qui réfutent en droit comme en fait toute analogie hâtive. En outre, nous pourrions démonter point par point l'articulation de cet article afin de mettre en exergue son absence totale de sérieux et sa tendance "idéologisante" stérile.
Il n'est tout bonnement pas tolérable qu'internet devienne la porte ouverte à toutes les dérives de l'opinion; Ce genre d'article est bon pour un forum mais pas pour un site dont la mise en scène présage d'un minimum de sérieux. Il s'agit d’honnêteté intellectuelle. Lorsqu'on entre à l'Opéra, nous savons que nous allons voir un spectacle impressionnant et assister à un répertoire classique, lorsqu'on va dans un théâtre de quartier et militant, on sait que nous allons assister à un spectacle différent.Lyotard, philosophe, nous rappelle bien ceci : "Qui parle?, A qui on parle?, Pourquoi on parle?, Comment le fait-on?, etc. Il faut un minimum, des prérequis qui passent par une éducation "d'honnête homme".
Faites attentions, s'il-vous-plaît, quand vous PUBLIEZ quelque chose. Vous en êtes responsables, si bien qu'un article vulgaire doit être démonté publiquement. Lorsqu'il s'agit d'un commentaire ou d'un post sur certains outils, la mise en scène est différente.
3 De alcodu -
Merci T de ces précieux conseils,
Mais au lieu de ces tours et contours, pourquoi ne pas "démonter point par point l'articulation de cet article" ?
Parce qu'au stade actuel de votre argumentation, et malgré tout le respect que je vous dois, j'ai envie de vous répondre : de quoi un troll est-il le nom ?