Dans le même temps, les vrais libéraux français, ceux qui adhèrent à la
philosophie libérale, ne peuvent évidemment pas s'identifier à cette caricature
que les dirigistes invoquent pour masquer leurs erreurs et justifier leur
interventionnisme. Mais comme les libéraux n'ont que très peu accès aux médias,
les acteurs de l'étatisation mondiale peuvent continuer d'utiliser ce
libéralisme falsifié, cet ennemi public consensuel qu'ils ont inventé.
Car s'il est vrai que les libéraux sont favorables à la possibilité de produire
n'importe où, avec n'importe qui, pour vendre à n'importe qui, il est également
indéniable que les sociétés du CAC 40 ne sont pas le produit de cette
liberté, mais plutôt celui d'un étatisme établi de longue date.
Partout dans le monde, les gouvernements protègent ou favorisent leurs grandes
entreprises au nom du patriotisme économique. Ils le font généralement
discrètement, car être accusés de fausser la concurrence n'y est pas très bien
vu. La France, elle, se pose en championne d'un interventionnisme militant. Les
aides aux entreprises, sorte de corruption légale, sont un sport national qui
essaye même de se parer d'une forme de moralité. Notre pays, majorité
présidentielle et opposition réunies, clame par exemple la nécessité d'une plus
grande "réglementation" des marchés financiers. La ficelle est énorme, puisque
tout le système financier, basé sur la monnaie-signe, est une création
artificielle des États-nations et qu'il est piloté d'une main de fer par leurs
banques centrales assistées d'une bureaucratie et d'une réglementation
pléthoriques.
Comment ces grandes sociétés sont elles arrivées à croitre ? De
quels privilèges ont-elles bénéficié ? Quelles distorsions à la concurrence les
pouvoirs publics ont-ils provoqués ?
Nous allons répondre à ces questions en passant en revue les mécanismes
plus ou moins légaux qui le permettent.
- Croissance initiale avec des concessions d’État Le
gouvernement accorde des permis d'exploitation de ressources rares, ou
prétendues telles, à un nombre défini d'entreprises. C'est le cas de
l'oligopole des télécommunications, des sociétés minières, des concessions
autoroutières ou ferroviaires. De nombreuses entreprises importantes ont pu
croître grâce à ce type de concession.
- Entreprises résultant de la privatisation de monopoles
publics et héritant de ce fait d'une position dominante sur le marché
intérieur : Ces sociétés sont des purs produits de l'étatisme.
- Attribution directe de marchés. Tous ceux qui connaissent et
ont pratiqué les différentes formes d'appels d'offres des marchés publics
savent que la neutralité voulue par le code des marchés publics n'existe pas et
qu'elle ne peut pas exister. Ce sont les plus influents et ceux qui
ont déjà des références qui gagnent la plupart des nouveaux marchés.
- Intervention directe de l'État ou des collectivités publiques dans la
création de monopoles ou d'oligopoles nationaux. Cas récent du
monopole national de GDF-Suez - Regroupements imposés par l'État dans la
sidérurgie ou dans l'armement. A échelle plus réduite, création de monopoles
locaux comme le Veli'b (le mal nommé).
- Financement des partis politiques - Croissance par obtention
de marchés publics avec surfacturation et versement de commissions. Les
quelques affaires qui ont été traitées par la justice laissent entrevoir
l'ampleur du phénomène passé. On a aujourd'hui recours à des financements plus
complexes via des associations amies ou alliées des partis politiques. Les
secteurs les plus concernés par ces pratiques sont les travaux publics et la
gestion de l'eau.
- Responsabilité limitée. Mécanique de la faillite et défauts
de paiement supportés par les entreprises saines. La responsabilité limitée est
un vaste sujet, que nous avons déjà abordé. Il est évident qu'elle est un
artefact juridique imposé par l'État et qu'elle n'a rien à voir avec la liberté
du commerce et de l'entreprise. Si la gauche libérale s'est prononcée
pour cette ingénierie sociale qu'elle considère, dans certaines
limites, comme compatible avec la Nature Humaine, elle pense que sa
généralisation aux grandes entreprises pose de sérieux problèmes. Outre les
obstacles à l'indemnisation des dégâts que nous avons étudié pour le cas de la
centrale nucléaire de Fukushima, se pose le problème des reprises d'entreprises
défaillantes, parfois pour un euro symbolique. C'est bien l'État qui permet à
une entreprise d'en absorber une autre défaillante en faisant payer une partie
de ses dettes par "les autres", c'est à dire par ses fournisseurs, banques, et
même ses salariés. Cette mécanique étatiste de prime à l'irresponsabilité est
absolument contraire aux préceptes libéraux.
- Croissance externe avec suppression de la concurrence. C'est
une mécanique privée, l’État n'est pas directement responsable des
concentrations d'entreprises, force est toutefois de constater, en France, sa
totale passivité pour briser les monopoles. C'est l'administration européenne
qui intervient à sa place. A noter d'ailleurs que si l'Europe intervient pour
limiter les monopoles nationaux elle est beaucoup moins active en ce qui
concerne les monopoles européens qui eux sont largement tolérés du moment
qu'ils peuvent rivaliser avec leurs homologues américains ou asiatiques.
- Lobbying politique pour favoriser le développement d'une
activité, généralement sectorielle. Cette pratique, internationalement
répandue, est mal vue en France. En revanche L’État Français se pose
souvent en sauveur des industries et services qui périclitent (cinémas, presse,
théâtre) avec des résultats souvent exactement contraires aux buts poursuivis,
par exemple dans le domaine de la grande distribution. Certaines activités
naissent de législations absurdes. L'interdiction de publicité télévisée qui
frappait la presse a ainsi fait naître le marché des figurines et objets
"accompagnés de leur fascicule" qui permettait de contourner la loi. Le
lobbying à la française aboutit également à de multiples normes de qualité ou
de sécurité ainsi qu'aux appellations d'origines contrôlées. Ces législations
parfois justifiées, parfois discutables érigent ce qu'on appelle des
"barrières non douanières", forme de protectionnisme discret,
très efficace pour éliminer ou retarder l'entrée de produits étrangers.
La promotion du carburant diesel est probablement la plus importante barrière
non douanière concédée par les autorités pour protéger l'industrie automobile
européenne, au détriment direct de la santé de ses habitants.
- Subventions directes aux entreprises. Très largement
répandue, cette pratique profite surtout aux grandes entreprises qui
bénéficient des services juridiques et administratifs nécessaires pour les
obtenir.
Les collectivités locales financent des implantations d'entreprises dans leur
région et s'indignent lorsque les entreprises ferment ou délocalisent. Il y a
donc bien un accord tacite, les collectivités publiques "achètent"
l'implantation d'une entreprise à vocation nationale ou internationale avec de
l'argent public, donc au détriment du commerce et de l'artisanat local qui sont
condamnés à supporter cette charge.
On ne peut clore cette rubrique sans un mot sur la Politique Agricole Commune
de l'Europe (PAC) qui subventionne massivement l'agriculture européenne, France
en tête. Ces subventions sont financées par le reste de l'économie qui en plus
de devoir payer cette charge, doit également financer l'administration
tentaculaire qui l'accompagne.
- Exemptions fiscales négociées avec le ministère des finances
ou les collectivités locales. A noter que dans le domaine des
fusions-acquisitions, la loi est tellement complexe que, à un certain niveau,
les sociétés négocient avec le ministère des finances pour convenir d'une
"enveloppe fiscale". Ces procédures sont ignorées des petites entreprises ou
leur sont inaccessibles.
De nombreuses officines prospèrent en proposant aux entreprises plus modestes
de bénéficier par exemple de la formule du "crédit impôt recherche" en
s'occupant intégralement du dossier. Les petites entreprises qui font appel à
de tels services encourent un fort risque de se faire redresser plusieurs
années après l'obtention de "l'aide".
- Repêchage des sociétés défaillantes par l'État. C'est le
syndrome de ce que les américains appellent les "2big2fail" (trop grosses pour
disparaître) Au delà d'une certaine taille, les entreprises, même les plus mal
gérées, deviennent intouchables au nom de la préservation de l'emploi. En ces
temps de chômage endémique, lui même provoqué par une législation du travail
rigide et désuète sur fond de crise des États-providence, le gouvernement ne
laisse pas les grandes entreprises faire faillite, il intervient donc en
accordant des prêts ou en exonérant de charges les entreprises les plus mal
gérées. A la décharge de celles-ci leurs mauvais résultats proviennent parfois
des interventions précédentes des pouvoirs publics. On se souvient de Renault,
obligé dans les années 80 de racheter des canards boiteux sur ordre de
l'État.
- Régime fiscal du bénéfice mondial consolidé - Cette
législation très particulière autorise certaines sociétés françaises agréées
par le ministre de l'économie et des finances à déduire les pertes de leurs
filiales étrangères détenues à plus de 50% des résultats de la maison mère pour
le calcul de leur impôt. Pratiquement, des activités déficitaires à
l'étranger viendront réduire l'imposition d'activités bénéficiaires en
France.
- État VRP. Intervention directe des plus hautes sphères
de l'État pour la signature de contrats privés. Voyage en avion présidentiel,
invitations croisées de l'oligarchie L’État devient voyageur de commerce
au services des grandes entreprises. Ces dernières bénéficient des retombées
publicitaires gratuites apportées par la couverture médiatique de ces
"évènements".
- Cas du secteur bancaire. Les banques, présentées comme les
promoteurs de la finance libéralisée sont en fait les sous traitant de la
bureaucratie monétaire. La création de monnaie-signe, monopole d' État, se fait
par leur intermédiaire, sous le contrôle étroit des banques centrales
nationales ou continentales. Tous les établissements bancaires, quelle que soit
leur taille, sont soumis à une réglementation extrême, inversement
proportionnelle aux garanties qu'elles peuvent apporter en fond propres. Dans
une vraie logique de marché, les consommateurs placeraient leur argent dans une
banque ayant le meilleur taux de couverture, les banques mal gérées ne seraient
pas systématiquement renflouées par les pouvoirs publics, les crédits seraient
accordés en fonction des possibilités réelles de remboursement. Tout le secteur
bancaire, sans exception, fonctionne donc en dehors d'une logique de
marché.
Dans un prochain article nous passerons en revue les sociétés du CAC 40 et
leurs rapports, présents ou passés avec les pouvoirs publics.
Les sociétés du CAC 40 et la "mondialisation libérale"
L'opinion publique française porte un jugement sévère sur les sociétés du
CAC 40. Leurs dirigeants sont perçus comme des affairistes cosmopolites qui
délocalisent à tour de bras pour profiter de la main d’œuvre la moins chère
tout en s'octroyant des salaires indécents, parfois accompagnés de parachutes
dorés. Cette hostilité est seulement tempérée par un sentiment de fierté
patriotique lorsqu'Airbus remporte un contrat fabuleux aux émirats ou lorsqu'un
pays d'Amérique du sud choisit de faire appel au savoir-faire français dans le
domaine de la distribution de l'eau.
Tout en entretenant d'excellents rapports avec les patrons du CAC 40, nos
dirigeants politiques, toutes tendances confondues, s’accommodent fort bien de
la vulgate populaire à leur sujet. Ils vont même jusqu'à l'entretenir, puisque
ce sentiment de méfiance ou de rejet de la population leur permet d'imputer nos
difficultés à la fameuse "mondialisation libérale" c'est à dire à des
externalités économiques et politiques. Les sociétés du CAC 40 seraient donc le
résultat de la mondialisation libérale c'est à dire au fait de produire
n’importe où (délocalisation libérale), avec n’importe qui (migration
libérale), pour vendre à n’importe qui (marché sans frontière et affranchi des
pouvoirs politiques). Dans l'imagerie dirigiste, complaisamment relayée par les
médias, le "pouvoir de l'argent" a supplanté celui des États, supposés vertueux
mais dépassés par la mondialisation galopante. Cette perception du public
permet aux gouvernements de justifier toujours plus d'intervention et de
proximité avec ces sociétés que l'État prétend "contrôler" pour mieux préserver
les intérêts des français.
1 De Bob Shar -
A toutes ces collusions on peut ajouter celle-ci :
Consanguinité des conseils d'administration
X siège au CA de l'entreprise Y dirigée par Z qui siège au CA de l'entreprise de X, et certains administrateurs cumulent 5 ou 10 mandats.
Pour le comprendre il faut savoir que beaucoup de sociétés du CAC40 sont issues des privatisations Chirac Balladur qui ont suivi les nationalisations Mitterrand.
"Tout en vendant la propriété des entreprises aux investisseurs français et étrangers, ils (les politiques) en ont transféré le contrôle à des hommes de confiance, issus du patronat français ou de la haute fonction publique. Ils ont protégé les entreprises via des réseaux de participations croisées (les fameux noyaux durs) et en ont verrouillé les conseils d'administration en les peuplant d'anciens hauts fonctionnaires (...). En livrant les grandes entreprises aux mains d'une petite élite dirigeante, pour l'essentiel issue des grandes familles capitalistes et de la haute fonction publique, les gouvernements Chirac puis Balladur atteignaient leur objectif".
(Extrait de "le grand méchant marché", de Landier et Thesmar)
2 De alcodu -
Merci beaucoup Bob.
Je n'ai même pas eu le temps de préciser que toutes les remarques et tuyaux provenant de sources "bien informées" sont les bienvenues.
J'ai sûrement négligé pas mal de combines étatistes.
Article à enrichir, donc !
3 De Lio -
Excellent article! Bravo.
4 De Mateo -
Je copie colle ce que j'ai écris sur Contrepoints.org
Très bon article!
Mais il y a plus: en 2007, les subventions aux entreprises ont représenté 65 milliards d’euros! À titre de comparaison, c’est plus que la totalité de l’impôt sur les sociétés la même année (46 milliards d’euros) ou plus du double de la totalité de la taxe professionnelle (28 milliard d’euros).
Autrement dit, on pourrait ramener l’IS à 11% (soit le taux le plus bas de tous les pays développés) ET supprimer la TP simplement en supprimant les subventions et autres aides aux entreprises. Et avec ça, toutes choses égales par ailleurs, les rentrées fiscales augmenteraient. Et en sachant qu’une telle mesure aurait certainement pour effet d’attirer pas mal d’entreprises en France, on verrait en fait une augmentation sensible des entrées fiscales et une diminution du chômage.
Source:
Impôts sur les sociétés (46G€) : http://www.finances.gouv.fr/directi...
Taxe professionnelle (28G€) : http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/s...
Subventions (65G€) : http://lesrapports.ladocumentationf...
5 De tetatutelle -
"Toutes les remarques et tuyaux provenant de sources "bien informées" sont les bienvenues."
Merci Alain. Et bien dans ce cas je vais me permettre "la mienne" (y'a d'ailleurs déjà un moment que j'ai envie de le faire "ici sur ce sujet" !). La source n'est "que moi", mais je crois pour autant être "pas mal informée" puisque "j'y suis passée moi-même" (du moins "à titre informatif", je n'ai bien entendu rien entrepris puisque j'en suis incapable, ça m'a fait tellement peur que j'ai renoncé, tu t'en doutes bien !....) : du "pur empirisme" !
Ainsi à ces divers exemples très pertinents de "faussement de la concurrence", je vais ajouter celui qui concerne "la France d'en bas" (et même celle de "tout en bas" !) comme disait Chirac : celui de "la création d'entreprise par les personnes exclues du marché du travail" ! Sans doute n'es-tu pas sans savoir que l'Etat propose de "nous aider financièrement" (via diverses aides dont les plus connues sont "l' ACRE" (exonération de charges pendant deux ans et "l' EDEN" (apport de tout ou partie du capital de départ sous forme d'un prêt remboursable. -au départ il s'agissait même carrément d'une subvention-) ? Ainsi l'Etat a l'impression "d'encourager les demandeurs d'emploi (notammnent les jeunes) à la création d'entreprise".......Et bien tu parles d'un encouragement ! C'est plutôt chaque fois que nos accompagnateurs (en groupe ou en individuel) emploient le mot "étude de marché" qu'on devrait empocher cent euros, on battrait Bouygues et Dassault en un rien de temps !!........C'est pas compliqué : t'es une personne précaire et t'envisage de créer une boulangerie sur ta commune, "s'il y en a déjà deux ce n'est même pas la peine d'aller présenter ton projet" à une structure d'acompagnement à la création d'entreprise : sa réponse sera "immédiatement négative" ! Ils ne démordent pas de ce qu'ils appellent un "principe du marché" : on ne s'installe pas s'il n'y a pas de "demande" ! Et ce que "eux" appellent une demande, ben autant dire que c'est "le grand désert écnomique", la "grosse pénurie locale" ! Tant que l'intégralité des habitants d'une commune ne se tiennent pas comme de pauvres miséreux à réclamer du pain à la porte de la mairie, selon eux le "besoin d'une boulangerie" n'existe pas (il n'existe que "dans ta tête", toi le pauvre bougre que ta précarité de recherche d'emploi de plusieurs années t'empêche de percevoir la réalité de "l'absence d'un réel besoin" dans le domaine que tu vises pour la création de ta boîte !) et tu n'as donc selon eux, "aucun droit à t'installer" !! Je t'assure que je n'exagère rien !.......
Autrement dit : "d'un côté l'Etat fait sa grosse pub généreuse en matière d'aide à la création d'entreprise" (venez venez, créez créez mes p'tits trésors, l'Etat aide à votre démarrage !) et de l'autre : "t'es pas sitôt arrivé qu'on te met plein de bâtons dans les roues" en t'assenant l'absence de demande : n'est-ce donc pas "le foutre-gueule par excellence" ?!......
Et n'est-ce donc pas tout simplement "le moyen utilisé à petite échelle par l'Etat pour empêcher la concurrence" ? Je pose la question, à toi le spécialiste du sujet ! Si "vraiment" l'Etat voulait tant nous aider à la création d'entreprise via ce genre de subvention, ne devrait-il pas plutôt au contraire nous encourager à rajouter des commerces là où il y en a déjà, en nous incitant à "mieux faire, moins cher, plus diversifié, plus innovant etc......" que nos concurrents ? Nous inciter tout simplement à offrir une meilleure qualité / prix de façon à offrir aux clients de ces commerces déjà existants "une véritable alternative", un véritable choix entre "conserver leurs commerçants attitrés de longue date" ou "essayer le p'tit nouveau installé pour y chercher le plus qu'ils ne trouvent pas chez eux" ? Si l'Etat faisait ça il intégrerait ainsi "le véritable esprit d'entreprise", celui de LA CONCURRENCE ! Or en agissant comme il agit avec ceux qu'il prétend aider à la crétion, il fait tout l'inverse : en interdisant l'implantation d'un secteur d'activité là où il existe déjà il incite directement au "monopole local" ! Par conséquent "une démarche pas du tout libérale" ! Donc "en la matière aussi les libéraux devront revoir totalement la copie" quand ils seront au pouvoir !
6 De renet -
Il faut supprimer les subventions qui ne
générent pas directement du PIB
Il faut reviser le coût de Revient du Travail a l 'heure dans les emplois publics ( Supérieur à 10 fois le montant du secteur privé )
Il faut diviser par 2 toutes lesubventions accordées au plan national rgional et
communal !!
7 De alcodu -
hé hé Renet, n'oubliez pas que dans le calcul du PIB entrent aussi les produits de la fonction publique.
Malins les énarques...
C'est comme en URSS où pendant des années le pouvoir a pu présenter un PIB qui rivalisait avec celui des Etats-Unis.
8 De L'indépendant -
Je viens de découvrir ce blog. Je me permets de vous écrire que la lecture de Maurice Allais vous ferait le plus grand bien.