Pas question pour GL d'adhérer à la social-démocratie, nous sommes de vrais
libéraux, mais nos cousins socialistes-libéraux sont manifestement les seuls à
vraiment réaliser l'ampleur des réformes à accomplir au sein du PS.
En témoigne cette intervention de Jean-Marie Bockel dont je vous soumets
ces quelques lignes :
"Il y a dix ans, en
1997, à quelques mois d'intervalle, Tony Blair et Lionel Jospin accédaient au
pouvoir. En 2007, le premier ministre travailliste rend son tablier après avoir
été élu trois fois de suite. De son côté, la gauche française essuie une
nouvelle défaite. Elle sait déjà qu'au mieux, de Chirac à Sarkozy, l'alternance
prendra dix-sept ans.
...
Voilà le visage du
travaillisme moderne, de la gauche, lorsque, sans renoncer à ses ambitions de
justice et de cohésion sociale, elle affronte les réalités d'une économie
ouverte et d'un monde d'échanges.
Les ingrédients de
la réforme, du succès économique et social, sont connus : réconcilier les
libertés et les solidarités, responsabiliser, allier la production et la
redistribution, mettre en mouvement la société et les territoires, assumer la
nécessité des règles, n'accorder les droits qu'au regard des
devoirs.
...
Il y a urgence,
camarades, à laisser souffler un peu de blairisme en nous !
...
A Ségolène et à Dominique, à tous ceux qui
portent la gauche nouvelle, j'ai envie de dire: lâchez-vous, allez au bout de
vos audaces, unissez-vous et travaillons ensemble !"
Bien entendu, "unissez-vous" ça veut
dire : désunissez-vous des autres et
"Ségolène, Dominique" ça veut dire
: Dominique.
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