Carte du Non français au traité constitutionnel européen


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En traçant les lignes du non au traité constitutionnel européen on s'aperçoit de la cohérence de cette carte.

Autant il est difficile de trouver une cohérence au non si l'on s'en tient  à la traditionnelle répartition gauche-droite, autant l'axe libéralisme-étatisme permet de définir deux lignes de séparation très claires.

La ligne basse est la ligne de séparation principale au sein du corps électoral. Certains partis sont entièrement dans le camp du non, d'autres entièrement dans le camp du oui. D'autres enfin sont coupés en deux par cette ligne.

Le non situé en bas de la carte est motivé par son anti-libéralisme. Il veut une plus grande intervention de l'Etat, que cet Etat soit européen pour la gauche, ou national pour les souverainistes.

La ligne du haut - qui ne concerne qu'une infime minorité de l'électorat - est la ligne qui sépare les libéraux.

Le non situé en haut concerne les libéraux qui trouvent le traité trop étatiste. Un traité qui est silencieux sur les libertés individuelles et sur la limite à fixer aux pouvoirs publics. Un traité qu'ils jugent trop "technocratique".

On peut compléter cette carte en traçant la frontière des partisans d'une Europe fédérale. Là encore on s'aperçoit que la frontière droite-gauche, même si elle est nettement plus affirmée que pour le non au traité constitutionnel, ne suffit pas à expliquer les clivages qui séparent les "nationaux" et les "fédéraux".



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