Tentative de cartographie 2D du paysage politique français


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Comment lire la carte du ppf

Ceci est une tentative de cartographie en deux dimensions du paysage politique français (ppf).

Les idées politiques ne se limitent pas à un positionnement linéaire droite - gauche. Elles ne se limitent d'ailleurs pas non plus à cette cartographie en deux dimensions. Mais cette cartographie a l'avantage de bien mettre en avant le fait que le libéralisme est une deuxième dimension de la vie politique. Le contraire du libéralisme ce n'est pas la gauche, c'est l'étatisme que l'on pourrait aussi appeler le dirigisme.


Les partis décrits ici sont exclusivement des partis français. Les verts allemands par exemple occupent une place nettement différente de leurs homologues français.


Certains partis sont marginaux ou n'existent plus. Ils sont représentés pour leur positionnement spécifique.


Les surfaces représentant les partis ne sont pas proportionnelles à leur poids électoral mais uniquement à leur champ d'action idéologique sur les deux axes droite-gauche et libéralisme-étatisme.


La présence d'une zone d'exclusion théorique tient au fait qu'une société hautement libérale ne peut être "pilotée" ni vers la droite ni vers la gauche. Une société libérale d'extrême droite ou d'extrême gauche est donc par définition impossible.


Quelques personnalités étrangères emblématiques ont été situées par rapport à cette carte du ppf.

Commentaire
En France l'idéologie étatiste est clairement dominante. Le lobby étatiste occupe le terrain idéologique de l'extrême gauche à l'extrême droite. Jusqu'à très récemment il n'y avait plus en France la moindre représentation des idées libérales. Le jeune parti Alternative libérale en est devenu le seul représentant, avec de surcroit un positionnement original par rapport à feu démocratie libérale.

Quelques initiatives à gauche et au centre laissent à penser que les choses commencent aussi à bouger de ce côté. Les socialistes libéraux de JM. Bockel auraient été impensables il y a quelques années. L'embryonnaire IES (Initiative Européenne et Sociale) est motivé par un rejet de la gauche marxisante et réactionnaire, celle du non à l'Europe.

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