
Scoop : le PCF demande la baisse des taxes

Blog de l'association Gauche Libérale. Pour retrouver la configuration politique qui a été la plus favorable à notre pays pendant 150 ans : les libéraux à la gauche de l'assemblée, les conservateurs à la droite de l'assemblée. La vraie gauche ne peut être dirigiste elle est libérale, Pour les partisans de la société ouverte, des droits de l'homme, de la rationalité et du progrès.
1 De Laglute -
Boudiou, c'est la révolution, Kamarade !!!
Seraient pas en train de virer leur cuti, là ?
2 De JanPatt -
ahah, le PCF s'enfonce dans l'obscurantisme socialiste au point d'en perdre son latin !
3 De Antoine F. -
Je suis surpris que des libéraux ignorent la différence entre "taxes" et "impôts", ainsi que la position communiste sur le sujet.
Le PCF a toujours été pour la suppression totale des taxes - au premier rang desquelles la TVA - en raison de leur aveuglement à frapper indifféremment riches et pauvres, en faisant la plus injuste des ressources de l'Etat.
Le PCF propose le remplacement de cette ressource par l'impôt - et notamment par l'impôt sur le revenu, qui doit compter à nouveau 9 tranches, et un taux maximal de 70%, contre 50 aujourd'hui avec le bouclier fiscal - et les "ressources du domaine" - entendez ici les bénéfices réalisés par les entreprises publiques dont le nombre et la taille sera fortement augmenté.
Espérant que cette mise au point vous sera profitable pour votre réflexion,
Antoine F, membre du PCF.
4 De alcodu -
Vous avez bien raison de rappeler ces grands principes communistes et cette distinction entre taxes et impôts, ce petit billet est classé dans la catégorie "divertissement"...
Mais permettez moi de vous rappeler à mon tour les grands principes libéraux établis par la révolution française sur ce sujet.
Le système de l'impôt personnel et progressif n'a pas été inventé par les communistes ou par les socialistes, il existait sous l'ancien régime et s'appelait la taille. C'était un impôt qui frappait les familles en raison de leur "capacité" et des besoins seigneuriaux. A noter que les plus riches en étaient totalement exemptés, et que les classes moyennes supérieures étaient lourdement taxées, exactement comme l'impôt sur le revenu aujourd'hui.
La révolution, soucieuse de mettre fin à toutes les manifestations de l'absolutisme édicta le principe d'un impôt réel (du latin res, chose), proportionnel et non personnel.
Ce principe révolutionnaire affirmait que le fisc ne pouvait plus s'intéresser aux personnes, mais uniquement aux choses, et que c'étaient les choses qui payaient. Le mobilier et l'immobilier payaient l'impôt sans qu'aucune enquête (aujourd'hui on parlerait de flicage) ne puisse être menée sur leurs propriétaires. Peu importe qui possédait quoi, c'était le foncier, le sac de blé ou la manufacture qui payaient l'impôt.
Proportionnel signifiait que le taux de l'impôt ne pouvait pas être soumis à l'arbitraire du législateur et nuire à la liberté du commerce fraichement conquise.
Le système fiscal de la révolution s'appuyait sur les principes suivants :
- égalité des citoyens devant l'impôt
- proportionnalité de l'impôt
- l'impôt est réel et non personnel,
- l'impôt ne doit pas porter atteinte à la liberté du commerce,
- l'impôt ne doit financer que les services généraux de la nation
Ce sont ces grands principes libéraux qui ont provoqué le grand démarrage industriel et une amélioration fantastique du niveau de vie des plus pauvres.
La version socialiste de l'impôt personnel et progressif, soumis à l'arbitraire du pouvoir et aux inévitables passe-droits, est une atteinte à la liberté individuelle et à celle du commerce. C'est une régression vers les principes de l'ancien régime.
La dérive ne s'arrête d'ailleurs pas là puisqu'une bonne partie des privilèges ont été rétablis avec une caste de fonctionnaires qui ressemble beaucoup au clergé, et que les corporations protégées ont également reparu sous la forme du capitalisme d'Etat (les 2 big 2 fail) et des multiples aides et protections sectorielles accordées par l'Etat tout puissant.
Il nous faut donc refaire la révolution.