La classe politique, notre ministre de l'intérieur, et les autorités religieuses s'indignent de la tentative d'incendie perpétrée contre une mosquée à Lyon. Mais dans cette nouvelle affaire d'agression inter-religieuse les incendiaires sont-ils seulement ceux qui ont matériellement mis le feu à une porte ?
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La lutte contre la pornographie est-elle justifiée ?
La lecture de « Penser la pornographie » de Ruwen Ogien (2003) a
guidé ma réflexion et m’a fait changer d’avis. Je pense maintenant que la lutte
contre la pornographie n’est pas justifiée. Comme beaucoup, le plus souvent, je
trouve la pornographie misogyne : les hommes et les femmes n’y sont pas
traités de la même façon, elles y sont soumises, faibles et dépendantes. Mais
cette image dégradante des femmes est-elle suffisante pour condamner la
pornographie, pour l'interdire ou pour en rendre l'accès malaisé ?
A première vue, la question n’a pas tellement d’importance. Et pourtant, si je ne considère que mon point de vue de "consommateur", cette condamnation ambiante me rend difficile l’accès :
Si, comme moi, vous pensez que la sexualité est l’un des domaines de la vie qui apportent de la joie, de l’énergie, de l’enthousiasme, de l’entrain, des connexions, etc., alors la question de la condamnation de la pornographie au nom de la morale n’est pas juste un petit jeu rhétorique sans conséquence.
A première vue, la question n’a pas tellement d’importance. Et pourtant, si je ne considère que mon point de vue de "consommateur", cette condamnation ambiante me rend difficile l’accès :
- à une source de développement de mes fantasmes, de mes capacités à m’exciter
- à des moments agréables et excitants
- à de nouvelles idées, de nouvelles envies d’innovation.
- à de nouveaux sujets de discussion avec les autres
Si, comme moi, vous pensez que la sexualité est l’un des domaines de la vie qui apportent de la joie, de l’énergie, de l’enthousiasme, de l’entrain, des connexions, etc., alors la question de la condamnation de la pornographie au nom de la morale n’est pas juste un petit jeu rhétorique sans conséquence.