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La propriété expliquée aux socialistes - La propriété équitable

La notion de propriété est centrale dans la philosophie libérale. La propriété conçue comme un droit de l'homme reconnu par le pouvoir est le pilier de la doctrine libérale classique. Cette notion subtile basée sur un équilibre entre le droit naturel et le droit positif s'oppose à la conception de la propriété qui a prévalu de façon immémoriale et qui a été reprise par les différentes formes de socialismes : la propriété équitable.

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Lettre aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon


Chers dirigistes,

Vous voulez "refaire le monde", réparer les injustices, accroître le bien-être de l'humanité, voilà de louables préoccupations. Mais pourquoi choisir le socialisme et le protectionnisme pour atteindre ces objectifs ?

Par Awkiku — Travail personnel, CC BY-SA 4.0,

Car si le monde est à refaire, depuis la révolution industrielle, c'est bien le capitalisme et l'économie de marché qui le refait. C'est l'organisation capitaliste qui tire de la misère et de la faim, les uns après les autres, les pays qui adoptent ce système, ou plutôt qui acceptent ce système, puisque jamais aucun homme d’État n'a prôné ou "décidé" de "passer au capitalisme".
Le capitalisme est l'ordre spontané qui naît de la reconnaissance par les gouvernements, de la liberté et de la propriété, ces deux droits de l'homme qui figurent en tête de notre constitution. La révolution capitaliste est donc une révolution sans révolutionnaire, ce qui vous désoriente, vous les dirigistes, qui ne pouvez imaginer qu'il n'y ait pas de "dessein humain" à l'ordre du monde.

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Le Droit Naturel pour les socialistes - II -

Dès que l’on évoque la nature humaine ou le droit naturel, la gauche actuelle fait une grimace de dégout en croyant avoir affaire à une croyance religieuse ou à une espèce de mysticisme. Examinons les trois principales critiques instinctives qui émanent de la gauche socialiste lorsqu’on évoque la notion de nature humaine.

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Le Droit Naturel pour les socialistes - I -

La philosophie libérale repose sur trois facettes d'une même notion qui est très mal comprise du public et de notre classe politique. Il s'agit du Droit Naturel, de la Nature Humaine et des Droits de l'Homme. Nous n'avons pas vocation à éduquer la classe politique actuelle qui est manifestement irrécupérable, mais il est dommage que le public ne puisse avoir accès aux bases de la philosophie libérale qui découle directement de celle des lumières. Nous donnerons donc ici une description, la plus simple et la plus claire possible du droit naturel moderne puis nous nous interrogerons sur les raisons de sa désaffection, notamment dans les rangs de la gauche socialiste.

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Non, la prohibition de la prostitution n'est pas l'abolition d'un esclavage.

Une proposition de loi visant à pénaliser les clients des prostituées a été déposée à l'assemblée nationale. Cette proposition fait suite au rapport publié en avril dernier par la la mission d’information parlementaire sur la prostitution. La député socialiste Danielle Bousquet en était la présidente et Guy Geoffroy, UMP, le rapporteur. Avant que cette proposition de loi soit soumise au vote, une résolution symbolique a déjà été votée à l'unanimité par l'assemblée le 6 décembre. Elle "réaffirme la position abolitionniste de la France dont l'objectif est, à terme, une société sans prostitution" et juge "primordial que les politiques publiques offrent des alternatives crédibles à la prostitution et garantissent les droits fondamentaux des personnes prostituées".

Que dire de cette résolution et de la proposition de loi qui l'accompagne ?

Photo flickR licence CC par mararie

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L'économie de la révolution française ou pourquoi la révolution des Droits de l'homme a-t-elle débouché sur la Terreur ?

Paru en 1986 l'économie de la révolution française a été réédité par les Belles Lettres en 2007.  C'est un ouvrage tout à fait remarquable, un des seuls livres d'histoire qui rend compréhensible et cohérente la succession de crises et de coups de théâtre qui ont fait la révolution française.

Alors que les récits évènementiels de la révolution française sont.quasi incompréhensibles tant ils font appel à l'anecdote (notamment les manuels scolaires), ici les décisions prises par l'assemblée révolutionnaire s'ordonnent logiquement et tragiquement à la lumière des graves erreurs économiques qu'elle commet à ses débuts. Complètement négligée par la plupart des historiens (Michelet n'y consacre pas une page) F. Aftalion montre comment l'émission des assignats a entrainé le pouvoir dans un dirigisme économique exactement contraire aux principes de 1789. Il montre aussi que les économistes de l'époque possédaient les connaissances théoriques qui invalidaient la solution facile du papier monnaie. Il explique de façon brillante comment la terreur naquit "naturellement" de la fuite en avant vers toujours plus de dirigisme économique, jusqu'à l'instauration du "maximum" (fixation des prix) qui devait provoquer la chute de la production, une famine épouvantable et des millions de morts.

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Yves Guyot - la Tyrannie collectiviste

Yves Guyot 1843 - 1928

Libéral, Républicain, économiste et journaliste, il fut député de Paris de 1885 à 1893 et ministre des travaux publics de 1889 à 1893.

Dreyfusard de la première heure, antiboulangiste, anticlérical et laïque, Yves Guyot fait partie des libéraux "de gauche" qui s'opposaient farouchement au socialisme.

Libéral militant, il fut à la fin de sa vie et pendant vingt ans le rédacteur en chef de la célèbre revue des économistes.

Les belles lettres ont ressorti de l'oubli en 2005 des extraits de deux ouvrages : "la tyrannie collectiviste" (qui sert de titre au recueil) et "les principes de 89 et le socialisme".

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Durban 2 - Quand l'ONU menace les Droits de l'Homme

Les Droits de l'Homme découverts par le siècle des lumières sont les droits naturels imprescriptibles  attachés à chaque individu, qu'aucune collectivité ni groupe constitué ne peuvent lui retirer. Ces Droits furent reconnus par l'assemblée nationale française en 1789 dans un texte lumineux, véritable manifeste libéral de la première révolution française.

En 1948, au lendemain de la guerre, les représentants de 58 nations adoptaient un document de nature très différente qui proclamait (au lieu de reconnaître) une nouvelle série de Droits de l'Homme dans lesquels se retrouvaient quelques principes de droit naturel mêlés à des droits sociaux, à des considérations sur la nationalité, et à des déclarations d'intention sur des sujets aussi variés que "le niveau de vie", "les exigences de la morale", l'ordre public", la protection des droits d'auteur,  la vie culturelle, ou même "le développement de relations amicales entre Nations". Ce que Jeane Kirkpatrick allait appeler la "lettre au père noël" fût pompeusement dénommée Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et placée sous la tutelle de l'ONU.

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