La dictature des protectionnistes

Les unes de Marianne se suivent et se ressemblent. Mauvaise foi érigée en système, mise en page criarde calquée sur la presse people,.le lobby de la gauche ultra-étatiste s'est trouvé un style qui lui va bien.

La ligne éditoriale de cette gauche réactionnaire est claire :
- ne céder sur aucun des privilèges acquis.
- maintenir et étendre les monopoles d'Etat dans tous les domaines : syndicats, éducation, transports, santé, assurance.
- enfin et surtout, mettre toutes les catastrophes provoquées par l'ultra-étatisme.sur le dos d'un soi-disant libéralisme.

Lorsque toutes les recettes que l'on préconise sont déjà en place, il faut bien s'inventer un ennemi si l'on veut continuer à manipuler la foule.

Dans ce numéro la rédaction de Marianne s'en prend aux "spéculateurs" et aux "marchés financiers", traditionnels boucs émissaires que la gauche étatiste partage sereinement avec l'extrême droite.

Il n'est pas vain de démonter ses arguments :

Comparaison entre les effets du protectionnisme (Etatisme) et de la spéculation (marché libre) dans la crise des matières premières agricoles

Circonstances :
- des facteurs extérieurs (nouveaux marchés émergents - biocarburants) provoquent une augmentation de la demande
- des facteurs extérieurs (conditions climatiques) provoquent des récoltes moins bonnes.

Cas du protectionnisme (situation actuelle) = Les acheteurs intermédiaires bloquent le prix du blé ou du riz (achètent les récoltes à prix fixe convenu d'avance).
Conséquences :
- Les producteurs, ne sont pas encouragés à produire plus (prix bloqués)..
- La pénurie n'est pas ou mal corrigée.
- Le marché non réglementé (seulement 5 à 7% du marché mondial dans le cas du riz) est soumis à la spéculation.
- Les protectionnistes accusent la spéculation d'être la cause de la crise.
- Ils peuvent ainsi augmenter leur contrôles et leur pouvoir.
- La crise s'installe.

Cas du libre marché = le prix du blé et du riz est libre et la spéculation est autorisée.
Conséquences :
- Les prix augmentent sous l'effet de la pénurie.
- Les producteurs peuvent augmenter leurs prix ou spéculer (conserver leur récoltes dans l'espoir de les vendre à meilleur prix)
- Le marché est attractif et attire de nouveaux producteurs
- La production augmente.
- Les prix baissent.
- La crise disparaît.


Dans le cas de la crise immobilière, plus complexe, il semble bien que l'une des causes fondamentale de la crise soit la pénurie mondiale de logement provoquée par les politiques protectionnistes des Etats et collectivités en matière de droit du sol.
Tandis que les habitants des pays pauvres ont les plus grandes difficultés pour obtenir des titres de propriété valides de la part de leurs administrations incompétentes et corrompues, ceux des pays riches ne peuvent plus obtenir le droit de construire en périphérie des villes. L'extension des urbanisations est bloquée dans de nombreux pays développés, ce qui provoque une envolée des prix et un recours massif au crédit avec les conséquences que l'on connait.

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