L'accident de Fukushima, le troisième depuis l'avènement de ce nouveau mode de production de l'énergie, conduit naturellement les dirigistes à se poser la question de la pertinence de son exploitation. On voit ainsi fleurir les demandes démagogiques de "débat démocratique", voire de référendum sur le sujet.
Or une consultation de ce type n'aurait bien évidemment rien de démocratique, elle deviendrait immédiatement le prétexte à un déchaînement de passions et de peurs irraisonnées orchestrées par le lobby écologiste. Vouloir un débat "raisonné" sur le sujet relève de la mauvaise foi ou de la plus parfaite naïveté. Le résultat de la consultation est connu d'avance il reviendrait à une interdiction du nucléaire par une majorité contre une minorité, nouvelle manifestation de la dictature du plus grand nombre ou des médias (ce qui revient au même) qui empoisonne nos sociétés. Les écologistes le savent bien et se sont rués sur le sujet.
Ayant déjà oublié la catastrophe écologique qui a fait vingt sept mille morts au Japon, ils exigent un débat sur le nucléaire dont ils connaissent assurément l'issue.
Mot-clé - État
Les dirigeants grecs iront-ils en prison ?
Pour une société commerciale, la faillite se définit comme l’impossibilité à
un moment donné d’honorer ses créances. Il y a défaut de trésorerie donc
cessation de paiement.
C’est une situation très improbable pour les États-nations puisqu’ils peuvent,
soit directement ponctionner le peuple en levant plus d’impôts
et de taxes, soit emprunter sur les marchés avec la caution que représente ce
pouvoir coercitif de création de nouveaux impôts. Les comptes de l’État
français sont ainsi en déficit depuis 35 ans sans faillite, ce qui est
impossible pour une société privée. Bien entendu cette mécanique a ses limites
qui sont de trois ordres :