Les dérapages écologistes sur le "négationnisme climatique" - La réaction des médias - Gauche Libérale en campagne

Depuis quelques mois, le lobby écologiste emploie régulièrement  l'expression "négationnisme climatique" pour désigner l'opposition scientifique et publique croissante aux thèses du GIEC sur le réchauffement global.  Cette attaque des écologistes intervient en plein climate gate, le scandale qui a permis d'établir que les mesures de températures qui servent de base à la théorie du GIEC ont été falsifiées par l'organisme chargé de les présenter.

L'utilisation de cette expression, qui établit un parallèle entre les climato-sceptiques et ceux qui nient l'existence des chambres à gaz répond à un triple objectif.

  • D'une part il s'agit d'instiller l'idée selon laquelle les théories du GIEC sont aussi incontestables que l'existence des chambres à gaz et de la shoah. Nier cette "évidence" obéirait donc à des motivations purement idéologiques et n'aurait aucun fondement scientifique.
  • D'autre part il s'agit de dénigrer très agressivement les scientifiques et le public qui ne croient plus à la thèse officielle du GIEC. Claude Allègre et Vincent Courtillot seraient comparables à Faurisson et la foule des climato-sceptiques à des légions d'extrême droite.
  • Enfin il s'agit de préparer le terrain à l'établissement d'un "délit de contestation de l'origine humaine du réchauffement climatique". On entend d'ailleurs les écologistes les plus virulents qualifier l'action de leurs opposants climatiques de "crime contre l'humanité",  utilisant ainsi la bonne vieille technique de tous les dictateurs : faire passer les opposants pour des criminels.

Le procédé est donc particulièrement abject et doit être dénoncé avec force.

Gauche Libérale a décidé de mener une campagne de surveillance et d'action face à ce phénomène qui menace le débat d'idées et la démocratie.

Nous avons entrepris de noter l'emploi de cette expression dans les médias, d'alerter s'il y a lieu, les rédactions et de publier les résultats de nos interventions.

Voici un premier échantillon de nos investigations :

1) Expression employée le 15 novembre sur Europe 1 par Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, qui a été "vertement" remise à sa place par Elkabbach. On peut voir la vidéo ici. Cécile Duflot s'est rétractée gênée. Bravo M. Elkabbach.

Expression employée par M. Paul Moreira auteur d'un reportage pour France 4.  La chaîne publique reprend cette expression sans état d'âme pour présenter le reportage sur son site. Nous allons lui écrire pour recueillir sa position.

Yann Arthus Bertrand a nommément traité Claude Allègre de "négationniste" (tout court). Interrogé par Morandini sur le caractère approprié de cette expression il a répondu : "c'est le mot qui le qualifie le mieux".  Dont acte, il ne faut pas s'attendre à mieux de la part de ce personnage.

Vincent Courtillot, éminent scientifique a été traité de négationniste par Elise Buckle, responsable énergie-climat du WWF France lors de l'émission "Ce soir ou jamais". Taddéi a très bien réagi en intervenant : "négationnisme  c'est une injure grave qui mène en prison". On peut voir la vidéo ici. C'est à la 11e minute. Bravo M. Taddéi. et bravo au discours raisonnable et modéré de Vincent Courtillot.

Expression utilisée sur le site de l'Express.fr par le météorologue Etienne Kapikian de Météo-France. Les démêlés de Gauche Libérale avec la rédaction de l'Express.fr sont assez croustillants.
Pour résumer : Gauche Libérale a publié le 11/01/2010 un commentaire en réponse à l'interview de M. Kapikian. en dénonçant l'emploi des mots "négationnistes climatiques" par ce dernier. Le commentaire de Gauche libérale a été censuré le 12/01/2010. Dans le même temps, la rédaction de l'Express.fr a modifié l'article pour remplacer l'expression "négationnistes climatiques" par "sceptiques". On peut voir l'article falsifié ici et l'article original ici.

S'en est ensuivi une série de courriers dans lesquels M. Mettout, rédacteur en chef de l'Express.fr. tente de justifier la censure du commentaire de GL qui aurait "insulté" l'auteur. Tout le monde peut vérifier qu'il n'y a aucune insulte dans le commentaire de GL. Enfin dans les courriers que nous avons reçus, M. Mettout nie à plusieurs reprise l'emploi des mots "négationnistes climatiques". Normal, ils n'y sont plus, retirés par la rédaction !

Parallèlement le commentaire de GL a été remis en ligne sur le site de l'Express.fr. Il y manque tout de même une phrase qui corrigeait la paternité de l'article (attribué à tort à l'intervieweuse) et le rang de parution qui a été modifié (nous étions les premiers commentateurs).

Pas de chance pour la rédaction de l'Express.fr,  le référencement Google est  passé sur l'article dans sa version originale du 11/01/2010 -  un vrai service public ce Google - les mots négationnistes climatiques sont donc bien indexés avec l'article dans sa version du 11/01/2010 : CQFD.

Cerise sur le gâteau, le début de l'interview a été reprise le 11/01/2010 dans sa version initiale par Yahoo actualités ! On y voit bien la première version avant correction.

Nous n'allons évidemment pas en rester là et nous vous tiendrons au courant des développements de l'affaire Express.fr.

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