Gauche libérale - Mot-clé - primairesValeurs libérales classiques de la gauche originelle. Droits de l'homme - liberté - laïcité - raison2024-03-01T19:42:20+01:00association gauche libéraleurn:md5:c8a69c990e3072db2745e87b929cd340DotclearNous, ce sera Vallsurn:md5:ef0861ccc330b0e27f91457e04e916832011-10-02T21:46:00+02:002019-10-31T21:11:20+01:00Alain Cohen-DumouchelActualitégaucheprimairesvalls<h3><strong>Gauche Libérale appelle à voter pour Manuel Valls aux primaires de
la gauche.</strong></h3>
<p><img title="Primaires à gauche, oct. 2011" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/images/primaires.jpg" />Il est clair que manuel Valls est le
moins réactionnaire des candidats de la vieille gauche étatiste à la présidence
de la république. Gauche Libérale appelle donc ses sympathisants à voter pour
lui.<br />
<br />
Si nous appelons à désigner Manuel Valls comme le candidat de la gauche, ce
n'est pas parce qu'il est présenté par certains comme le candidat le plus à
droite du PS. Bien au contraire, nous pensons que c'est le candidat le plus à
gauche du PS. C'est celui qui respecte le plus l'égalité en droit, l'esprit
d'ouverture, donc de tolérance, le réalisme économique qui profite avant tout
aux plus pauvres. C'est celui qui s'éloigne le plus du socialisme autoritaire
et borné dont les dégâts économiques, politiques et sociétaux ne se comptent
plus.<br />
Le titre de son livre : "<em>Pour en finir avec le socialisme et être enfin de
gauche</em>" suffit à le désigner comme notre candidat naturel par défaut, dans
ces primaires.</p> <p>Manuel Valls est l'un des rares hommes politiques qui, sans l'adopter,
essaye de comprendre la pensée libérale. Il ne fuit pas le mot libéral
:<br />
"<em>Les entreprises, le marché, la concurrence, aucun problème. Le côté clan
des patrons sarkozystes, tel qu'on le voit parfois, c'est autre chose, et les
libéraux, les vrais libéraux, ne devraient pas apprécier</em>".<br />
Nous, on apprécie. De même lorsqu'il écrit :<br />
"<em>les sociétés anglo saxonnes sont plus ouvertes donc plus à gauche que
notre vieille république verrouillée, où les élites se reproduisent entre
elles...</em>"<br />
Manuel Valls rompt définitivement avec le marxisme anti droit de l'hommiste et
avec la fascination de la gauche pour ses extrêmes.trotskistes ou
alter-mondialistes, ouf, il était temps !<br />
On trouve même dans ses propositions quelques avancées libérales telle que
l'autonomie réelle des universités ou le paiement des études supérieures,
différé au cours de la vie professionnelle.<br />
<br />
Il doit bien entendu être précisé que ce vote de soutien n'est pas un vote
d'adhésion puisque Manuel Valls défend certaines thèses autoritaires en matière
de sécurité, d'environnement, ou même d'économie qui sont à l'exact opposé de
nos valeurs. Grand admirateur de l'escroc Al Gore, il est également persuadé
que le capitalisme financier doit être "moralisé", reprenant ainsi cette tarte
à la crème de tous les dirigistes, responsables de la crise. Il se gargarise de
l'expression "justice sociale" qui est en soi un contresens. Il se prononce
pour la discrimination positive qui est une horreur idéologique. Il n'hésite
pas à parler de "chèque" et de "cadeau" quand certains impôts baissent,
entérinant cette vieille idée socialiste que tout appartient à l'Etat. Il
défend enfin le système de retraite par répartition au nom de la sempiternelle
"solidarité", renommage politiquement correct de la redistribution coercitive
dirigiste.<br />
<br />
Mais surtout, surtout, Manuel Valls a raté l'occasion de se démarquer de tous
les hommes politiques, de tous bords en avouant <em>enfin</em> publiquement que
la crise a pour unique origine le dirigisme économique et sociétal qui
caractérise les sociales-démocraties. Manuel Valls ne sera donc pas
l'Homme-qui-entrera-dans-l'Histoire en affirmant haut et fort que la
mondialisation, les marchés financiers, la spéculation, et les chinois ne sont
pour rien dans notre déconfiture.<br />
A défaut, il est le premier dirigeant du PS à proposer d'abandonner le mot
socialiste, c'est déjà beaucoup et cela suffit à emporter notre décision.</p>