Gauche libérale - Mot-clé - SarkozyValeurs libérales classiques de la gauche originelle. Droits de l'homme - liberté - laïcité - raison2024-03-01T19:42:20+01:00association gauche libéraleurn:md5:c8a69c990e3072db2745e87b929cd340DotclearNicolas Sarkozy veut s’interdire de casinourn:md5:697bc6e5a76d3750d5177dd00ab328092010-05-25T21:23:00+02:002019-10-30T10:06:01+01:00Alain Cohen-DumouchelActualitéCasinoConstitutionEtatfinances publiquesSarkozyDe "plans de relances" en "grands emprunts" Nicolas Sarkozy a réussi à faire
passer les dépenses publiques de<img title="casino, mai 2010" style="margin: 0 0 1em 1em; float: right;" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/images/roulette-red-betty-black.jpg" /> 54% du PIB lors de son arrivée
à la tête de l’Etat, au chiffre ahurissant de 56% du PIB, avec un déficit
record de 8% pour la seule année 2009.<br />
Souvenez vous, en 2008 Nicolas Sarkozy ajoutait 69 mesures pour réduire les
dépenses de l’État "en profondeur".<br /> <p>Que reste-t-il de ces annonces médiatiques ? Strictement rien.
Bien au contraire, le dirigisme névrotique du chef de l’État le pousse à
toujours plus de dépenses. Il veut tout contrôler, tout diriger, tout asservir.
Le climat, la crise économique, la recherche scientifique, la production
d’énergie, Internet doivent être "administrés" et "aidés" par un État
omniscient, la doxa étatiste qu’il représente en est convaincue.</p>
<div>Le slogan de l’UMP pour les européennes de 2009 résumait parfaitement la
mentalité de l’Élysée : <em>quand on veut, on peut</em>.</div>
<div><br />
En 2008 et 2009 les "Grenelles de l’environnement" ont ainsi engagé près de 500
milliards de dépenses étalés jusqu’en 2020. Est-ce que l’environnement
profitera d’un pays en faillite, incapable de rembourser sa dette ? La
débâcle environnementale de l’URSS aurait dû inciter à la prudence, mais non,
le gouvernement a décidé de miser sur la dépense.</div>
<div><br />
En 2008 Sarkozy annonce un plan de relance de 26 milliards d’euros,
principalement destinés aux grandes entreprises (toujours les mêmes). Pour
mener à bien ce projet il crée un nouveau ministère avec Patrick Devedjian à sa
tête et un beau slogan : 26 milliards, 45 mesures, 1000 projets.</div>
<div><br />
En février 2009 il décide, pour calmer les syndicats (financés par l’État),
d’allouer 2,6 milliards d’euros à un nouveau plan de relance,
principalement destiné aux familles et aux demandeurs d’emploi celui-là.</div>
<div><br />
Passons sur l’augmentation de 18% des dépenses de l’Élysée en un an (une
peccadille en valeur absolue) et sur le projet pharaonique du Grand Paris (non
voté) dont le coût est estimé à 25 milliards d’euros pour les seuls
transports.</div>
<div><br />
En 2010 Nicolas Sarkozy fait voter le "grand emprunt" de 35 milliards d’euros
décidé fin 2009. Cet emprunt doit financer en partie les 60 milliards d’euros
d’investissement destinés à un nouveau "plan de relance de l’économie". Tous
ceux qui ont dirigé une entreprise de la vraie économie savent parfaitement
qu’un plan de relance ça ne marche jamais. Quand une entreprise est en
difficulté on fait des économies, on se recentre sur son cœur de métier, on
baisse les coups de production et souvent, ça repart. Mais M. Sarkozy n’a
jamais mis le pied dans une entreprise. Il pense que l’économie se construit à
coups de lois et d’emprunts. "La France investit dans son avenir" clame le
nouveau slogan placardé dans la presse (pour un coût total de 1 million
d’euros, la seule photo de Marianne enceinte ayant couté 150 000 euros).</div>
<div><br />
Mais, voilà que la Grèce, le plus socialiste des pays européens (le deuxième,
c’est la France), se retrouve en cessation de paiement. Qu’à cela ne tienne,
l’assemblée nationale décide dans l’urgence de prêter 16,8 milliards d’euros à
la Grèce sur trois ans.</div>
<div><br />
Tout de même échaudés par l’aventure Grecque, Nicolas Sarkozy et les membres du
gouvernement semblent découvrir qu’un pays ça peut <em>vraiment</em> faire
faillite. D’où la nouvelle idée géniale du chef de l’Etat : inscrire dans
la constitution un dispositif obligeant tout gouvernement en début de
législature à préciser sa trajectoire budgétaire et à s’engager sur une date de
retour à l’équilibre des finances publiques.</div>
<div><br />
Manifestement le président ne pense pas pouvoir contrôler son addiction au jeu,
il continuera de miser l’argent et le travail des français, il est convaincu de
ne pas pouvoir s’arrêter seul.</div>
<div><br />
Il pense aussi qu’aucun autre gouvernement ne sera capable de réduire les
déficits et là, il a probablement raison car cela fait 35 ans que les
gouvernements français jouent de la relance, les uns par la consommation les
autres par l’offre, et cela fait 35 ans qu’ils perdent. Notre économie fait
moins bien que toutes les économies des pays développés. Cela ne les décourage
pas : au prochain coup, c’est sûr, ils vont gagner.</div>
<div><br />
En fait le projet de réforme de la constitution imaginé par notre président
fait penser au dispositif existant pour les joueurs compulsifs qui
peuvent, à leur propre demande, se faire interdire de casino. Il suffit pour
cela d’envoyer un courrier de requête à la "Direction des Libertés Publiques et
de la Réglementation.". Après six mois d’instruction, ils obtiennent leur
interdiction pour une durée de cinq ans. Seize mille personnes en France sont
ainsi interdites volontaires de casino.</div>
<div><br />
Il semble que le président, le gouvernement et une partie de l’UMP, dans un
éclair de lucidité, aient pris conscience de leur addiction. Malheureusement
les socialistes, tout aussi dépendants que leurs homologues de droite, n’ont
pas l’air de vouloir rejoindre de leur plein gré cette nouvelle association des
budgetopathes anonymes.</div>La réforme des droits de succession vue par Nicolas Sarkozyurn:md5:204ef3c4422578a8af6af96bebdb77bb2007-05-27T22:45:00+02:002019-11-01T11:48:04+01:00Alain Cohen-DumouchelActualitéhéritageSarkozy <h3><em>"je supprimerai les droits de donation et de succession pour que les
familles, à l’exception des plus riches, puissent transmettre librement le
fruit du travail de toute leur vie à leurs enfants"</em>.</h3>
<h3>Le projet de baisse des droits de succession annoncé par Nicolas Sarkozy ne
vise que la descendance. Un célibataire sans enfant se voit donc toujours
confisquer la majorité de ses biens par l’État. Lui, ne peut transmettre le
fruit du "travail de toute sa vie" à qui bon lui semble car il n'a pas vécu
suivant le modèle défini par l’État.</h3>
<h3>La baisse des droits de succession uniquement réservée aux "familles"
accroit donc l'écart entre les individus que l’État et Nicolas Sarkozy jugent
"normaux" et ceux que leur mode de vie ou les accidents de la vie classent
parmi les parias que l’État doit dépouiller à leur mort.</h3>
<h3>Ce projet de réforme est donc bien totalement anti-libéral. C'est un projet
qui vise à mieux diriger le comportement des individus au nom d'un Ordre Moral
familial et conservateur.</h3>
<h3>Sans surprise.</h3>Alternative Libérale, la fin du ghetto pour les libéraux.urn:md5:1fb82f69d233c94297a4ef08da0dc82a2007-05-19T00:52:00+02:002019-11-01T11:55:10+01:00Alain Cohen-DumouchelLigne politiquealternative libéraleelectionsgauche libéraleSarkozy<h3><strong>La récente prise de position d'Alternative Libérale en faveur de
François Bayrou pour le premier tour de l'élection présidentielle et le
déchaînement de passions qui s'en est ensuivi de la part de certains libéraux
appelle quelques réflexions.</strong></h3>
<h3><strong>Rappelons les faits : Alternative Libérale n'a pu recueillir les
cinq cents signatures nécessaires pour présenter son candidat à l'élection
présidentielle de 2007. Suite à cela le parti, par la voie de son président et
après décision du comité de direction, a décidé de soutenir François Bayrou au
premier tour.<br /></strong></h3>
<h3>Cette décision a surpris et même faché certains libéraux (dont curieusement
beaucoup situés en dehors du parti) qui estimaient que Nicolas Sarkozy était
incontestablement le candidat le plus représentatif des libéraux.</h3>
<h3>Comment expliquer la violence de ces réactions ? Pourquoi, alors qu'une
grande majorité de libéraux s'accordait à trouver Bayrou et Sarkozy bien peu
libéraux, aurait-il fallu forcément choisir le second ?</h3> <h3 style="font-weight: normal;">La réponse à cette question est très simple :
<strong>Parce que Sarkozy est le plus à droite</strong>.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Il y aurait donc une "évidence" quand on est
libéral, à choisir le candidat le plus à droite même si celui-ci prononce des
discours nationalistes enflammés, même s'il défend l'interventionnisme
économique, la discrimination positive, les "Droits à" et la société du
contrôle.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Le but de cet article est de démontrer que
cette soi-disant "évidence" ne se justifie ni historiquement ni
idéologiquement, ni stratégiquement.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Tout d'abord un bref rappel historique. Avant
l'établissement du bloc communiste les libéraux n'étaient pas classés "à
droite" et n'étaient pas considérés comme des conservateurs. Au moment du
renouveau et de la seconde vague du libéralisme intervenue hors de France de
1920 à 1970, les grands auteurs libéraux se partageaient entre plusieurs
sensibilités, toutes opposées aux totalitarismes, de quelques bords qu'ils
soient.<br />
Le destin du nazisme ayant été rapidement scellé, c'est au communisme que se
sont naturellement attaqués les libéraux ce qui a pu leur donner une
connotation "de droite", aussitôt amplifiée par leurs adversaires
collectivistes.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">On voit donc, tout au long de l'histoire, que
le positionnement des libéraux sur l'axe gauche-droite l<ins>eur est
principalement attribué par leurs adversaires</ins>. Lorsque les ennemis des
libertés sont représentés par l'ancien régime, les libéraux sont classés à
gauche, lorsque leurs ennemis sont composés de socialo-communistes ils sont
étiquetés à droite.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Or la France connait depuis de nombreuses
années une situation politique tout à fait exceptionnelle en Europe et parmi
les pays développés. C'est en effet le seul pays où l'influence collectiviste a
perduré bien après les premiers signes avant-coureurs de la faillite économique
et morale du communisme. Alors que tous les partis de gauche européens
évoluaient, le parti communiste français demeurait immuable et le parti
socialiste tournait le dos à la social-démocratie. De surcroit le Gaullisme
chiraquien étendait à droite la sphère d'influence de l'alter-mondialisme et du
dirigisme économique.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Dans ce contexte d'un paysage politique où
même la droite maniait le clientélisme social et augmentait de façon
ininterrompue les dépenses et le train de vie de l’État, les libéraux se sont
vus attribuer un positionnement de "droite de la droite" par leurs
adversaires.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Or les libéraux ne sont pas et n'ont jamais
été la droite de la droite. Ce faux positionnement leur a été attribué par
leurs adversaires marxistes et alter-mondialistes, tellement viscéralement
opposés au libéralisme qu'ils ne peuvent se le représenter que comme une des
composantes de la droite extrême.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Que des pseudo-libéraux conservateurs se
soient reconnus et installés dans le ghetto politique imposé par la gauche
marxiste et par le lobby alter-mondialiste ne légitime en rien cette erreur
historique. Disons-le tout net, ce n'est pas aux adversaires du libéralisme de
définir le libéralisme.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Ce ne sont pas Bové, Besancenot, Mamère,
Christine Autain et Jacques Chirac qui doivent décider du contenu d'un
programme libéral.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Cette affirmation peut paraître évidente, et
pourtant, au cours de ces dernières années et avant la naissance d'Alternative
Libérale, c'est bien la vision du libéralisme imaginée par l'extrême gauche qui
prévalait dans les média sans qu'aucune voix contradictoire ne se fasse
entendre. L'invention des termes néo et ultra libéralisme par l'extrême gauche,
largement reprise par les média, en est un exemple saisissant.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Dans ce contexte la décision d'Alternative
Libérale n'est pas seulement saine, elle est salutaire. Pour la première fois
depuis fort longtemps ce n'est plus l'extrême gauche qui définit le programme
libéral. Pour la première fois il y a un vrai programme libéral, et il n'est ni
de droite ni de gauche comme l’annonçait d'ailleurs fort clairement le
manifeste du parti à sa création.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Enfin stratégiquement, sur le plan du strict
calcul politicien y a t-il eu erreur d'Alternative Libérale ?</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">La droite de l'UMP, les "réformateurs" est
aujourd'hui subjuguée par son nouveau leader charismatique. Il sera très
difficile de l'enroler dans une opposition, même libérale. La gauche de l'UMP,
gaullistes et Dupont-Aignantistes sont très anti-libéraux. Rien à attendre
d'eux.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">En revanche le centre et la droite du parti
socialiste sont un terrain de chasse largement ouvert pour les idées libérales.
Autant la position "droite de la droite" servait de repoussoir à toutes les
bonnes volontés libérales issues du centre, autant la position prise par AL va
favoriser l'approche et le recrutement de ces nouveaux militants centristes
sans la moindre concession sur l'éthique libérale.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Sur les trois critères, historique,
idéologique et stratégique, la décision d' AL est donc parfaitement
justifiée.</h3>Nicolas Sarkozy se prononce pour la bio-déforestationurn:md5:9b4d4e29bd36ecc41e2d7a9cb1b48c5b2007-05-01T16:25:00+02:002019-11-01T11:44:23+01:00Alain Cohen-DumouchelActualitéalter mondialistebioSarkozy<h3>Parmi l'avalanche des propositions des candidats soumis à l'influence du
lobby écolo et du grand gourou Nicolas Hulot j'ai relevé cette promesse de
Nicolas Sarkozy :<br />
"<em>Je suis pour le développement durable.</em><br style="font-style: italic;" />
<em>...</em><br style="font-style: italic;" />
<em>Je baisserai les prix des (...) produits bio, grâce à l’application d’un
taux de TVA réduit.</em>"<br />
NS<br />
<br />
Or une récente étude parue dans "The economist" (janvier 2007) montre que
manger Bio n'améliore pas forcément la santé de la planète.</h3> <h3 style="font-weight: normal;">Penser que l'on fait un geste pour la planète
en achetant "Bio" ou des produits du commerce équitable est une idée largement
répandue. Or l'agriculture est par définition une activité contre-nature. Une
grande partie de la déforestation de la planète est due à l'agriculture, et ce
depuis les origines de l'humanité.<br />
Les techniques de production intensives, tant décriées par les écologistes ont
permis, à partir des années 1960 de tripler les quantités de céréales produites
sans augmenter la surface cultivée.<br />
Si l'agriculture biologique telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui se
généralisait, il faudrait tripler les surfaces cultivées pour obtenir la même
quantité de nourriture ce qui provoquerait une déforestation massive et
accessoirement une utilisation accrue des machines agricoles.<br />
C'est cette politique d'incitation à la déforestation que la clique des
chiraquiens alter-mondialistes a réussi à intégrer au programme de NS. Brillant
... et instructif sur la capacité de l'intéressé à réfléchir et à se faire
conseiller.<br />
<br />
Une autre idée largement répandue chez les écolos-alter-mondialistes c'est
qu'une production locale, au plus près du consommateur, permet de réduire les
trajets et donc qu'elle pollue moins. Nouvelle erreur car l'étude nous apprend
que statistiquement les consommateurs habitent plus près d'un supermarché que
d'un champ de blé ou d'un maraîcher. Le regroupement des marchandises vers un
point et la redistribution avec de petits trajets est plus économe en transport
que l'approvisionnement direct chez les producteurs qui impliquerait une
multitude de trajets plus longs.<br />
<br />
Là encore le marché fait mieux les choses que le dirigisme ou les bonnes
intentions.</h3>Nicolas Sarkozy, extraits du discours à Cormeilles-en-Parisis du 6 mars 2007urn:md5:db1f2bdad0d719823ff3e279a315d95e2007-03-16T00:45:00+01:002019-11-01T12:15:07+01:00Alain Cohen-DumouchelActualitéSarkozyélectionsétatisme<h3>Si certains d'entre vous avaient encore quelques doutes sur le
"libéralisme" de Sarkozy, il faut, à défaut de l'avoir écouté au milieu d'une
foule électrisée lire ce "discours à Cormeilles-en-Parisis" du 6 mars 2007. A
n'en pas douter une date importante dans l'histoire du libéralisme !</h3>
<h3>Résumons les thèmes de campagne du candidat conservateur :</h3>
<h3>- Organicisme primaire,</h3>
<h3>- Dirigisme et interventionnisme triomphant.</h3>
<h3>- Etat protecteur et culte de la peur.</h3>
<h3>- Aucune proposition de réforme des institutions. C'est le chef sauveur qui
va redresser la situation</h3>
<h3>Quelques morceaux choisis :</h3> <p>On disait les Français devenus frileux, ...</p>
<p>On disait qu’ils avaient cessé de croire dans l’Etat, dans la Nation, dans
la République.</p>
<p>On disait que désormais c’était chacun pour soi, que la France c’était fini,
que l’idée d’un destin commun c’était fini, que la solidarité nationale c’était
fini, que le projet collectif auquel chacun est partie prenante c’était
fini.<br />
...<br />
La France est une idée, la France est un idéal, la France est une espérance, la
France est une foi.<br />
...<br />
La France, elle n’aurait jamais existé sans l’Etat.<br />
...<br />
L’unité de la France c’est l’Etat capétien qui l’a voulue pendant huit siècles.
C’est l’Etat républicain qui l’a voulue à son tour pendant deux cents ans. Le
grand rêve unitaire des Rois c’est la République qui l’a accompli.<br />
...<br />
L’Etat c’est ce qui est stable au milieu de ce qui ne l’est pas. C’est l’ordre
et c’est aussi le mouvement.<br />
...<br />
L’Etat c’est la seule force opposable aux marchés.<br />
...<br />
C’est ce par quoi la destinée commune devient une réalité concrète.<br />
...<br />
C’est le contrepoids à la seule loi du profit.<br />
C’est la seule digue contre les dérives d'une économie de prédateurs, de
spéculateurs, de fraudeurs.<br />
...<br />
Je ne crois pas à la doctrine de l’Etat minimum. Je ne crois pas à la doctrine
du laissez-faire. Je ne crois pas qu’en France l’Etat puisse être réduit à un
rôle secondaire. Je ne crois pas que la nation puisse conserver son unité avec
un Etat faible.<br />
...<br />
Ils nous faut reconstruire un Etat qui protège pour conjurer l’angoisse qui
paralyse tant de français.<br />
...<br />
A quoi sert la politique si on ne peut rien faire sur rien ? A quoi sert la
politique si la seule loi qui s’impose est celle de la rentabilité à court
terme ? A quoi sert la politique si elle se contente d’accompagner une sorte de
sélection naturelle qui fait triompher le fort et anéantit le faible, si elle
ne donne pas sa chance à chacun ?<br />
...<br />
Si notre économie, si nos emplois, si nos entreprises, si notre technologie
restent à la merci des prédateurs du monde entier alors la situation deviendra
vite insupportable.<br />
...<br />
L’Europe est la seule région du monde où les lois de la concurrence livrent les
entreprises aux prédateurs du monde entier parce qu’elles les empêchent de
fusionner et parce qu’elles interdisent aux Etats de les aider. Même aux
Etats-Unis l’Etat a plus de marges de manœuvre pour intervenir dans l’économie
que n’en ont les Etats européens.<br />
...<br />
Je n’accepte pas l’idée que l’Etat ne peut plus rien faire. Je n’accepte pas
l’idée d’un Etat qui s’excuse de vouloir agir.<br />
Ensemble, nous referons l’Etat.<br />
Ensemble nous rendrons à l’Etat sa dignité, son autorité, sa volonté.<br />
Ensemble nous referons la République.<br />
Ensemble nous rendrons à la République son unité.<br />
Ensemble nous referons la France.<br />
Ensemble nous rendrons à la France sa grandeur.<br />
Vive la République !<br />
Vive la France !</p>