Manuela Cadelli a cru bon commencer son article
intitulé : "le
néolibéralisme est un fascisme" par cet avertissement : "le temps des
précautions oratoires est révolu".
Toute personne ayant un minimum de culture sur l'histoire et la philosophie
libérale pourrait croire que cette expression vise à prévenir le lecteur que
désormais on peut raconter n'importe quoi et s'affranchir du sens des mots. Or
il semble qu'il n'en est rien, l'article est bien au premier degré. Dans
l'esprit de ce fonctionnaire de l'administration belge,"prendre des précautions
oratoires" signifie rester poli, s'abstenir d'employer des mots violents qui
risquent de désigner ses adversaires politiques comme des ennemis
physiques.
Manuela Cadelli a donc décidé de passer outre ces règles de bienséance pour
attaquer directement ses adversaires à savoir le "néolibéralisme", les "milieux
financiers" et la "classe dirigeante" en les traitant de fascistes.
Nous répondrons donc sur le même ton et en omettant à notre tour les précautions oratoires.