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GPA, prostitution, la gauche dirigiste théorise la non propriété de soi

La question de la propriété du corps humain

En ces temps de débat sur l'interdiction de la gestation pour le compte d'autrui (GPA) ou de criminalisation de la prostitution, se pose très concrètement la question de la propriété du corps humain. C'est au nom de ce sentiment de propriété que les mères porteuses comme les prostituées réclament que soit reconnu leur droit d'user de leur corps comme bon leur semble.

Les prohibitionnistes se trouvent ici dans une position délicate. En effet, s'ils avouent ne pas reconnaître la propriété des individus sur leur corps ils peuvent à juste titre être accusés d'esclavage. Car si notre corps ne nous appartient pas, alors à qui appartient-il ?  À un autre groupe humain ? À tous les autres êtres humains ? À personne ? À l’État ? À la sécurité sociale ? Aux représentants éclairés de La bonne morale ?  En tenant compte du fait que la nature a horreur du vide, chacune de ces hypothèses aboutit inévitablement à la mise en coupe réglée d'une partie de l'humanité au détriment d'une autre.

Voilà qui est un peu gênant pour des prohibitionnistes qui prétendent lutter contre "toutes les discriminations" et notamment contre "l'asservissement des femmes" tout en les empêchant d'utiliser leur corps comme elles l'entendent et comme la nature le leur permet.

Les ligues de vertu socialistes - bien obligées - ont donc inventé autre chose.

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Non, la prohibition de la prostitution n'est pas l'abolition d'un esclavage.

Une proposition de loi visant à pénaliser les clients des prostituées a été déposée à l'assemblée nationale. Cette proposition fait suite au rapport publié en avril dernier par la la mission d’information parlementaire sur la prostitution. La député socialiste Danielle Bousquet en était la présidente et Guy Geoffroy, UMP, le rapporteur. Avant que cette proposition de loi soit soumise au vote, une résolution symbolique a déjà été votée à l'unanimité par l'assemblée le 6 décembre. Elle "réaffirme la position abolitionniste de la France dont l'objectif est, à terme, une société sans prostitution" et juge "primordial que les politiques publiques offrent des alternatives crédibles à la prostitution et garantissent les droits fondamentaux des personnes prostituées".

Que dire de cette résolution et de la proposition de loi qui l'accompagne ?

Photo flickR licence CC par mararie

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Les libéraux et la journée commémorative de l’esclavage

Quelques rappels utiles et bien souvent méconnus à l'occasion de la journée du 10 mai commémorative de l'esclavage.

Le libéralisme est le mouvement politique qui s'est le plus radicalement et profondément opposé à l'esclavage aussi bien en théorie que dans les faits.. En affirmant comme base philosophique la liberté et la propriété de chaque individu sur son corps, les libéraux, rendaient injustifiable toutes les formes d'esclavage.

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