Mot-clé - chômage

Fil des billets - Fil des commentaires

Indemniser les chômeurs est-il équitable ?

Nicolas Sarkozy persiste dans son idée d'obliger les salariés ayant perdu leur emploi à suivre des formations, puis à accepter le premier emploi correspondant.

Après le service minimum dans les entreprises publiques, cette nouvelle forme de travail obligatoire ne semble pas poser de problèmes éthiques à notre président. La gauche quand à elle, s'indigne surtout du soupçon de fraude que cette mesure fait peser sur les chômeurs indemnisés et sur les nouvelles contraintes que subiront les demandeurs d'emploi.

Mais l'indemnisation des chômeurs est-elle vraiment équitable ?

Cette question peut paraître saugrenue ou provocatrice, tant l’État providence nous a appris qu'il était indispensable. Et pourtant ! la société dans laquelle nous vivons, incroyablement dirigiste et étatiste, fait intervenir tellement de mécanismes correcteurs et pseudo redistributeurs qu'il est facile de perdre ses repères et de confondre le mal et ses supposés remèdes.

Lire la suite

Contre le report de l'âge de la retraite l'Unef rejoint le FNJ

Le Parti socialiste vient de fournir une nouvelle arme de bataille aux lycéens :"la réforme des retraites va accentuer le chômage des jeunes" nous dit-on.

Ainsi Victor Colombani, président de l'Union nationale lycéenne (UNL) déclare :

"Les lycéens continuent à se mobiliser car ce sont les premiers touchés, alors que notre premier CDI arrive en moyenne à 27 ans, alors qu'il y a énormément de jeunes chômeurs" : "la réforme des retraites va créer un million de jeunes chômeurs en plus, et ça les jeunes le refusent".

Azwaw Djebara, du bureau national de l'Unef, interrogé par l'Expansion tenait le même discours : "Selon la CGT, en tentant de maintenir au travail deux ans de plus les salariés déjà en place, c'est près d'un million d'emplois qui ne seront pas libérés. Le report à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite va accentuer le chômage des jeunes".

Nous retrouvons là le dogme socialiste d'une quantité de travail fixe qu'il faudrait "partager". C'est le mythe des 35 heures qui devait restaurer le plein emploi avec le succès que l'on sait. Ce type de raisonnement tel qu'il est propagé par la vieille gauche socialiste conforte ou fait ressurgir des théories toutes plus réactionnaires les unes que les autres :

Lire la suite

Haut de page