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La motion : "pour un libéralisme de progrès" aux élections internes d'Alternative Libérale

Gauche Libérale soutient la liste "Pour un libéralisme de progrès" aux élections internes d'Alternative Libérale.



La motion au format pdf.


Chers adhérents d'Alternative libérale,

Malgré un travail acharné, malgré la mobilisation de militants motivés qui n'ont pas compté leur temps et leur énergie pour qu'émerge enfin en France une société de liberté, basée sur le Droit et la raison, que nous appelons tous de nos vœux, nous avons connu des résultats électoraux décevants et une baisse du nombre de nos adhérents.

C'est que nos idées, que nous savons fortes et profondément humanistes, ne suffisent pas à mobiliser l'opinion, ni même à maintenir une dynamique de croissance interne.

Les passages médias réussis de notre présidente attirent de nombreux militants, mais nous ne savons pas les fidéliser. Nous débordons de propositions dans tous les domaines, mais nous ne savons pas mettre en avant celles qui répondent le mieux aux inquiétudes des Français. Nous sommes parvenus à organiser une campagne européenne difficile pour un petit parti, mais les résultats sont décevants.

Par ailleurs, Alternative Libérale a su créer une véritable marque, connue du public et des médias, ce qui n'est pas si aisé face à un appareil dirigiste qui se complaît à déformer tout message favorable au libéralisme.

Face à ce constat mitigé, et nourris par l'expérience de nos premières années d'existence, nous pensons que le modèle actuel d'Alternative Libérale doit être remis en question.

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David Poryngier votera « Gauche Libérale »

Pourquoi je soutiens « Gauche Libérale »

Quand Edouard m’a proposé il y a deux ans de fonder à ses côtés Alternative Libérale et de prendre en main la communication du parti, il était clair que nous n’allions pas créer un nouveau parti de droite sur le modèle de Démocratie Libérale. Au contraire, il s’agissait de tirer les leçons des impasses du passé et de fonder un mouvement d’un type nouveau, déterminé à transformer l’image que les Français se font du libéralisme.

J’avais adhéré un an plus tôt à Liberté Chérie, après avoir entendu Sabine sur une radio refuser le qualificatif de droite, saluer Bernard Kouchner et revendiquer la présence dans l’association de libéraux de gauche. C’est la première fois que j’entendais cette expression en France. Ayant un temps pensé m’engager, sans trop d’illusion, auprès des radicaux de gauche, c’est avec enthousiasme que je pris ma carte à LC et fit la connaissance de ce couple incroyable.

Mais cet enthousiasme devait être bientôt mis en difficulté. Ma déception fut grande devant le poujadisme et le simplisme de nombreux adhérents de Liberté Chérie, plus soucieux de casser du syndicaliste et de supprimer l’ISF que de libertés individuelles et de démocratie. Participant à une campagne téléphonique pour inviter les militants à participer à une manifestation anticastriste, je compris qu’il ne devait pas y avoir beaucoup de libéraux authentiques dans les fichiers de l’association, en tout cas fort peu qui se souciaient de la liberté des cubains. Enfin, la rencontre de plusieurs militants du FN lors de manifestations de Liberté Chérie vint à bout de ce qu’il restait de mon enthousiasme initial.

Je n’ai jamais tu mon étonnement et ma réprobation devant ces dérives, appelant sans relâche à une évolution du positionnement de l’association afin qu’elle revienne à ses principes fondateurs. C’est sur cette base qu’Edouard me proposa de participer à l’aventure AL et que je rendis ma carte à LC.

Deux ans de travail et un échec électoral plus tard, la tentation est forte pour certains de remettre en cause l’approche originale imaginée par les fondateurs, quitte à jeter le bébé avec l’eau du bain.

Ainsi, nous nous serions trop éloignés de la ligne « historique » du madelinisme, défendue par les associations libérales « historiques », nous aurions déstabilisé notre « électorat naturel » en prenant des positions radicales sur les libertés individuelles, nous aurions cédé à la social-démocratie en préférant Bayrou à Sarkozy, ou en ne succombant pas à l’anti-syndicalisme pavlovien.

Et tout ça, nous l’aurions fait dans l’espoir vain de parler à des électeurs fantômes, dont il serait acquit qu’ils ne sont pas libéraux, j’ai nommé les jeunes urbains.

Pourtant, la nouvelle génération des villes, qu’on appelle un peu vite bobos, est pétrie de valeurs humanistes, d’antiracisme, d’internationalisme, des lumières démocratiques de 1789 et de l’esprit libertaire hérité de mai 68. S’ils votent à gauche, c’est par générosité ou au nom de leurs libertés, certainement pas pour nationaliser les entreprises ou contester le libre-échange.

Ils savent l’impasse du socialisme, sont nés avec Internet et l’Europe sans frontières, n’ont jamais été syndiqués et ne connaissent du marxisme que l’effigie pop du « Che ». Leur boulot, c’est les stages payés au lance-pierre et un CDI au SMIC pour meilleur horizon. Ils ne misent pas un kopek sur leurs chances de toucher une retraite, sont lassés des contrôles d’identité à répétition et réfléchissent à s’exiler à Londres, Prague ou Barcelone, quelque part où « ça bouge ».

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Alternative Libérale, la fin du ghetto pour les libéraux.

La récente prise de position d'Alternative Libérale en faveur de François Bayrou pour le premier tour de l'élection présidentielle et le déchaînement de passions qui s'en est ensuivi de la part de certains libéraux appelle quelques réflexions.

Rappelons les faits : Alternative Libérale n'a pu recueillir les cinq cents signatures nécessaires pour présenter son candidat à l'élection présidentielle de 2007. Suite à cela le parti, par la voie de son président et après décision du comité de direction, a décidé de soutenir François Bayrou au premier tour.

Cette décision a surpris et même faché certains libéraux (dont curieusement beaucoup situés en dehors du parti) qui estimaient que Nicolas Sarkozy était incontestablement le candidat le plus représentatif des libéraux.

Comment expliquer la violence de ces réactions ? Pourquoi, alors qu'une grande majorité de libéraux s'accordait à trouver Bayrou et Sarkozy bien peu libéraux, aurait-il fallu forcément choisir le second ?

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