Marianne2.fr supprime la possibilité de commenter ses articles

Marianne2.fr, canal web de l'hebdomadaire Marianne dont il partage la ligne éditoriale néo-jacobine; vient de supprimer purement et simplement la possibilité de commenter les articles publiés sur son site. 

Pour justifier cette reculade, Marianne2.fr a envoyé un courriel (voir ci-dessous) à tous les "Mariannautes" enregistrés.

Dans ses explications le journal se présente comme une victime : "quelques individus addictes de l’invective et de l’éructation décourageaient de poster des commentaires tous les adeptes du débat.".

Quand on connait le ton général de ce champion de la pipolitique, ses unes agressives, le niveau de son argumentation et de ses attaques, l'argumentaire ne manque pas de piquant.

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RSA plafonné et travail obligatoire, Wauquiez veut rajouter un étage à l'échafaudage social

Contraindre les bénéficiaires du RSA à effectuer un travail d'intérêt général, voici la nouvelle idée qui vient donc de germer dans l'esprit de Laurent Wauquiez (UMP) et de son groupe "la droite sociale". Une proposition de loi va être déposée à l'assemblée dans les dix jours.

Ce nouvel avatar du travail obligatoire est le résultat tristement prévisible de l'effet cliquet du dirigisme. Chaque loi prétendument "sociale" a des effets pervers qu'il faut corriger avec de nouvelles lois qui en appelleront à leur tour de nouvelles jusqu'à l'effondrement prévisible du système.

Ce qui est tristement comique avec cette proposition c'est que les Hommes de l'État prétendent lutter contre un "assistanat abusif" qu'ils ont eux-mêmes mis en place. L'État providence est devenu une machine à créer de la pauvreté et de l'exclusion.

Il n'est pas inutile de rappeler comment cette machine infernale s'est mise en place et comment elle fonctionne  :

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Y aurait-il des centrales nucléaires sans intervention de l'État ?

L'accident de Fukushima, le troisième depuis l'avènement de ce nouveau mode de production de l'énergie, conduit naturellement les dirigistes à se poser la question de la pertinence de son exploitation. On voit ainsi fleurir les demandes démagogiques de "débat démocratique", voire de référendum sur le sujet.
Or une consultation de ce type n'aurait bien évidemment rien de démocratique, elle deviendrait immédiatement le prétexte à un déchaînement de passions et de peurs irraisonnées orchestrées par le lobby écologiste. Vouloir un débat "raisonné" sur le sujet relève de la mauvaise foi ou de la plus parfaite naïveté. Le résultat de la consultation est connu d'avance il reviendrait à une interdiction du nucléaire par une majorité contre une minorité, nouvelle manifestation de la dictature du plus grand nombre ou des médias (ce qui revient au même) qui empoisonne nos sociétés. Les écologistes le savent bien et se sont rués sur le sujet.
Ayant déjà oublié la catastrophe écologique qui a fait vingt sept mille morts au Japon, ils exigent un débat sur le nucléaire dont ils connaissent assurément l'issue.

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En direct sur le forum du Mouv'

Alain Cohen-Dumouchel interviewé par Eric Lange - L'interview était prévue sur l'opération Six minutes pour les lumières, mais Eric Lange est manifestement intrigué par le concept de Gauche Libérale. Il me faut donc expliquer rapidement et en direct qu'on peut être de gauche et refuser  […]

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L'écologisme, nouveau prétexte dirigiste

Au moment où la multinationale écologiste WWF va encore nous inviter à éteindre la lumière pendant une heure au cours de laquelle “l’ensemble de la communauté mondiale réfléchit à son impact sur le climat pour trouver des solutions face au changement climatique” (Source WWF France), il est fascinant d'analyser l'incroyable niveau d'allégeance de la classe politique à cet évènement navrant.

Inutile ici de revenir sur les points que tout le monde peut percevoir, à savoir le caractère rétrograde de ce mouvement qui allie à une repentance malsaine, un franc mépris pour tous ceux qui n'ont pas accès à l'électricité.

C'est le comportement de nos femmes et hommes politiques qui est le plus intéressant.

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Le phénomène Open Data publiques, partout... sauf en France


Photo flickR licence CC par justgrimes.

La numérisation des données a ouvert des possibilités que même les ingénieurs à l’origine de la technologie n’envisageaient pas. Numériser des données, c’est non seulement permettre un accès plus rapide et aisément partageable à celles-ci mais c’est également des possibilités infinies dans leur exploitation. Les données deviennent de l’information. Ces non-valeurs se transforment en valeur.

Les collectivités publiques détiennent un nombre considérable de données dans des domaines les plus variés (scientifique, économique, géographique, démographiques etc.). Ces données sont très largement inexploitées. Conscient de ce fait et de leur incapacité à valoriser celle-ci, un nombre croissant de collectivités publiques de part le monde mettent à disposition les données dont elles disposent.

Ce mouvement dit « Open Data » rencontre en France de nombreux obstacles nonobstant plusieurs initiatives locales ou de quelques administrations à savoir la création d’un Secrétariat à l’Economie Numérique et de la mission "Etalab" (qui n'est dotée d’aucun budget à ce jour. V. note ci-dessous) chargée de lancer le portail des données publiques de l’État français.

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Appel à : six minutes pour les lumières

Dans un mois exactement, le 26 mars 2011 à 20h30 débutera la Earth Hour organisée par le fond mondial pour la vie Sauvage (WWF).

Au cours de cette manifestation qui a lieu tous les ans, des bâtiments publics ou privés seront plongés dans l’obscurité pendant une heure. Ce geste, présenté par ses organisateurs comme « la plus large initiative mondiale sur le changement climatique » est un signe fort d’humilité et de repentance que les écologistes exigent de leurs nouveaux adeptes.

L’humanité, coupable du réchauffement climatique, doit prendre conscience de sa faute. Tous les foyers, toutes les entreprises, tous les quartiers, sont donc invités à éteindre la lumière pendant une heure au cours de laquelle « l’ensemble de la communauté mondiale réfléchit à son impact sur le climat pour trouver des solutions face au changement climatique. » (Source WWF France).

Mais pourquoi faut il éteindre la lumière pour réfléchir ? Est-il si difficile de réfléchir dans la clarté ? Ce symbole des ténèbres choisi par un certain courant écologiste n’est-il pas plutôt révélateur de sa nature profonde, l’obscurantisme ?

Nous appelons tous ceux qui sont attachés aux lumières et au progrès à réagir.

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L'allocation universelle peut-elle être libérale ?

Il est temps de répondre de manière théorique aux libertariens, anarco-capitalistes et même à certains libéraux qui considèrent que le principe même d'une allocation universelle n'est pas acceptable.
Ainsi Alain Laurent dans l'excellent "La philosophie libérale" rejette catégoriquement l'idée d'une allocation universelle sans d'ailleurs prendre la peine de justifier sa position. Ce n'est pas libéral, un point c'est tout ! On sent qu'on touche à un domaine sensible...
La prise de position d'Alternative libérale pour une forme d'allocation universelle a d'ailleurs créé une ligne de fracture entre libéraux. Au point que le sujet a été pudiquement éludé par les directions successives du parti. Seul Louis Marie Bachelot s'est exprimé publiquement sur le sujet et l'a défendu.

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Toute ingénierie sociale est-elle socialiste ?

Il ne faut pas confondre le planisme socialiste avec certaines formes de réglementation ou d'ingénierie sociale qui préservent et même accroissent les bienfaits de la concurrence, C'est ce que nous rappelle Friedrich A. Hayek dans ces courts extraits de "La route de la servitude" que nous avons sélectionnés pour vous.

Une manière pour nous de répondre à une certaine avant-garde libertarienne et anarcap qui honnit le concept même de l'allocation universelle de liberté, et traite de "socialistes" tous ceux qui la préconisent. Cette position nous parait aussi dogmatique et irrationnelle que celle qui consiste à en faire l'instrument d'un prétendu "droit à la vie".

Même si nous sommes globalement partisans de l'allocation universelle, nous avons de nombreuses réserves sur les conditions de sa mise en place et nous sommes bien conscients de la confusion qui règne sur son interprétation. Pour autant il n'y aucune raison d'en contester le principe.

Ce petit amuse gueule n'est évidemment pas notre réponse principale sur ce sujet qui viendra en son temps.
En attendant, enjoy !

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Crèche baby Loup, conclusion

Comme c'était prévisible c'est le gotha politico médiatique qui l'a emporté. La nounou voilée est donc licenciée sans indemnité. Voilà qui est très intéressant puisque cela signifie que, pour les étatistes, le règlement intérieur d'une entreprise, la crèche Baby Loup,  l'emporte sur un article  […]

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Analyse libérale de la crise Baby Loup

Le conseil des prud’hommes de Mantes-la-jolie doit rendre sa décision lundi 13 décembre dans l'affaire de l'assistante de direction voilée de la crèche Baby Loup. Cette sentence intervient après que le gotha politico médiatique a bruyamment montré sa préférence pour la direction de la crèche.

Il n'est pas besoin de connaître l'issue du jugement pour analyser ce conflit qui est tout à fait caractéristique de l'inextricable complexité de la société ultra dirigiste dans laquelle nous vivons.
Les dirigistes, de droite ou de gauche, communautaristes ou anticommunautaristes ont bâti une société de contraintes et d'obligations qui rend insolubles des problèmes qui n'existeraient tout simplement pas dans une société plus libérale.

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Proudhon et la gauche libérale

Difficile pour GL de ne pas s'intéresser à Proudhon, célèbre représentant d'une gauche résolument anti-collectiviste, cette gauche que les mouvements anarchistes et libéraux ont maintenue vivante jusqu'au début du XXe siècle avant que le socialisme ne l'étouffe.

Bien sûr, Proudhon se disait socialiste, puisqu'à l'époque le mot n'avait pas pris tout son sens. Le socialisme était en construction et Proudhon en était un artisan. Mais le socialisme de Proudhon n'a que bien peu de rapport avec celui de Saint-Simon ou de Marx. S'il prend la forme d'une critique radicale de la société et se range du côté des ouvriers face au grand capital, il ne contient aucune composante anti-individualiste et ne voit ni le prolétariat ni l'État comme des sources légitimes du pouvoir.
En fait Proudhon nous a légué une critique féroce de toutes les doctrines et postures du socialisme moderne.

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Le libéralisme c'est le règne de la violence

Ecran de fumée Ceux qui utilisent le plus cette invective à l'égard de la pensée libérale, sont les socialistes qui, au nom de la "justice sociale", utilisent la coercition et le dirigisme comme base de leur système politique. Or la philosophie libérale en plaçant la liberté, la  […]

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Contre le report de l'âge de la retraite l'Unef rejoint le FNJ

Le Parti socialiste vient de fournir une nouvelle arme de bataille aux lycéens :"la réforme des retraites va accentuer le chômage des jeunes" nous dit-on.

Ainsi Victor Colombani, président de l'Union nationale lycéenne (UNL) déclare :

"Les lycéens continuent à se mobiliser car ce sont les premiers touchés, alors que notre premier CDI arrive en moyenne à 27 ans, alors qu'il y a énormément de jeunes chômeurs" : "la réforme des retraites va créer un million de jeunes chômeurs en plus, et ça les jeunes le refusent".

Azwaw Djebara, du bureau national de l'Unef, interrogé par l'Expansion tenait le même discours : "Selon la CGT, en tentant de maintenir au travail deux ans de plus les salariés déjà en place, c'est près d'un million d'emplois qui ne seront pas libérés. Le report à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite va accentuer le chômage des jeunes".

Nous retrouvons là le dogme socialiste d'une quantité de travail fixe qu'il faudrait "partager". C'est le mythe des 35 heures qui devait restaurer le plein emploi avec le succès que l'on sait. Ce type de raisonnement tel qu'il est propagé par la vieille gauche socialiste conforte ou fait ressurgir des théories toutes plus réactionnaires les unes que les autres :

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La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme

En 1948, au lendemain de la guerre, les représentants de 58 nations adoptent un texte dénommé «Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ». En apparence, ce document se présente comme la DDH de 89. Il possède un préambule et une série d'articles censés définir des Droits de l'Homme. Il est nettement plus long puisqu'il comporte 30 articles, 11623 caractères et 1912 mots contre 13 articles, 751 mots et 4670 caractères pour la DDH de 1789. Cette nouvelle déclaration est placée sous la tutelle de l'ONU.

Si les intentions de cette nouvelle déclaration sont louables, sa forme et son esprit méconnaissent tous les enseignements du siècle des lumières et de la philosophie libérale à tel point qu'elle représente un véritable danger pour les vrais Droits de l'Homme.

Photos flickR licence CC par United Nations Information Service - Geneva

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Les Droits de l'Homme de 1789 et ceux de 1948

Le discours politique actuel, tel qu'il émane des partis ou des médias, utilise les termes "Droits de l'Homme" en agrégeant dans un même concept les Droits de l'Homme de 1789 et les Droits de l'Homme de 1948. Pour le spectateur politique contemporain, peu averti de l'histoire des idées, la déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 apparait comme une amélioration et un enrichissement de celle de 1789.  On pense généralement que des idées communes y sont exposées de façon plus détaillée et réparties dans des articles plus nombreux. Aux yeux du public il s'agit donc de la même déclaration, rendue "universelle" par l'engagement des grandes puissances, tel qu'il figure dans son préambule, "d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives".

Comme nous allons le voir, tout ceci est erroné et les deux Déclarations des Droits de l'Homme sont extrêmement différentes dans leur forme et dans leur esprit, même si la similitude de leur présentation laisse croire le contraire

Commençons par examiner la DDH de 1789 dans tout ce qu'elle a d'inédit et de subversif.

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Les libéraux sont opposés au collectivisme

Inexact Les libéraux sont souvent présentés comme des individualistes résolument opposés à toutes les formes de collectivisme. C'est une vision réductrice et inexacte car l'individu libéral est un être sociable qui, étant politiquement souverain, peut librement adhérer à toutes les formes de  […]

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