Gauche libérale - Mot-clé - richesValeurs libérales classiques de la gauche originelle. Droits de l'homme - liberté - laïcité - raison2024-03-01T19:42:20+01:00association gauche libéraleurn:md5:c8a69c990e3072db2745e87b929cd340DotclearLes libéraux défendent la propriété privée donc les plus richesurn:md5:30b853e29a435f78a329963a7e92d6812020-12-30T22:47:00+00:002020-12-31T09:29:39+00:00Alain Cohen-DumouchelL'argumentaire des anti-libérauxlibérauxpropriétériches <h2><img alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/images/.check-point_m.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Faux</h2>
<p>Les plus riches ont toujours possédé les moyens de défendre leur propriété. Ce sont les faibles et les pauvres qui sont les éternelles victimes des systèmes politiques qui ne défendent pas la propriété individuelle.<br />
Le principe révolutionnaire énoncé en 1789 garantit à tous, aux plus faibles comme aux plus forts, la reconnaissance et la défense de leur propriété : "Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression."<br />
Conséquences de cette reconnaissance : l'esclavage est aboli, le capital humain n'est plus entravé par le pouvoir, les puissants ne décident plus de l'attribution de la propriété et sont sommés de respecter celle d'autrui.<br />
Tout le contraire des clichés dirigistes.</p>https://www.gaucheliberale.org/post/2020/12/30/Les-lib%C3%A9raux-d%C3%A9fendent-la-propri%C3%A9t%C3%A9-priv%C3%A9e-donc-les-plus-riches#comment-formhttps://www.gaucheliberale.org/feed/atom/comments/354Banquiers, grands patrons, sportifs, artistes : est-ce qu'ils le valent bien ?urn:md5:18ad9d195d0158ddfe1c4e403ed530fc2012-03-31T11:09:00+02:002019-10-31T10:30:44+01:00Alain Cohen-DumouchelLigne politiqueCAC 40patronsrichessportétatisme<p><img title="riche, mar. 2012" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/images/yacht90.jpg" />L'indignation vertueuse et citoyenne de la
classe politique sur les hauts revenus obéit à des codes de communication
précis. Dans la propagande dirigiste, ces attaques servent à conforter l'image
d'un État vertueux, luttant vaillamment contre les puissances de l'argent,
forcément immorales et mondialisées.<br />
<br />
Cette posture adoptée par l'ensemble de la classe politique empêche de répondre
à la question de fond : peut-il exister de grandes fortunes ou de très hauts
revenus acceptables, c'est-à-dire justes, ou en termes plus philosophiques
conformes au droit naturel ?</p> <p>La réponse est oui, bien sûr, tous les revenus qui résultent exclusivement
de la loi de l'offre et de la demande sont justes puisque leur niveau mesure
les services rendus aux autres.<br />
<br />
Mais dans l'économie étatisée, et en France plus qu'ailleurs, les hauts revenus
qui récompensent les "mieux offrant" dans un marché libre et concurrentiel sont
extrêmement rares. D'une part parce que les secteurs de l'économie libres sont
de plus en plus restreints, d'autre part parce que dans ces secteurs libres la
concurrence se charge de limiter les revenus du mieux offrant d'un jour.<br />
<br />
La première profession à subir les attaques vertueuses de la classe politique
sont les banquiers.<br />
Présentée depuis deux mille ans par tous les régimes comme un mal nécessaire,
la profession la plus réglementée au monde fait toujours les frais de sa
supposée appartenance à une "fausse économie" tout en finançant docilement la
"croissance" exigée par les gouvernements et les échéances électorales.<br />
Les deuxièmes grands "coupables" désignés par les "justiciers sociaux" sont les
patrons du CAC 40, dont les salaires sont jugés indécents ou obscènes, le
qualificatif de pornographique n'ayant pas encore réussi à trouver son public.
Comme les banquiers, les barons du CAC 40 sont accusés de s'en mettre plein les
poches, ce qui est vrai, en profitant de la mondialisation libérale, ce qui est
faux puisque, partout dans le monde, les grandes entreprises croissent sous la
protection et avec l'aide bienveillante des pouvoirs publics jusqu'à atteindre
la taille qui leur permettra d'être sauvées en toutes circonstances par l'État.
Protégées par l'opacité légale des conseils d'administration, les grandes
entreprises et les banques distribuent donc à leurs patrons issus de la haute
administration des salaires proportionnels à leur respect du social-capitalisme
de connivence, sans grande corrélation avec leurs résultats il faut bien le
reconnaître.<br />
<br />
La situation est-elle différente dans les autres domaines où l'on peut
percevoir de très hauts revenus, à savoir le sport de haut niveau et le show
business ?<br />
<br />
En ce qui concerne le sport, la réglementation et la mainmise de
l'administration atteignent un niveau presque caricatural. Chaque sport
"officiel" est régi d'une main de fer par une unique fédération qui se voit
attribuer le monopole légal de l'organisation des compétitions. Il n'y a donc,
par exemple, qu'un seul championnat de France (ou mondial) de football et ceux
qui auraient l'idée d'en organiser un deuxième, concurrent du premier, risquent
tout simplement la prison. Les revenus démentiels des dieux du stade résultent
donc en bonne partie de l'organisation pyramidale imposée par les États nations
pour exacerber les sentiments nationalistes les plus primaires. La loi du plus
fort - la vraie - ne semble ici pas du tout déranger les étatistes.<br />
<br />
Restent les artistes, chanteurs, acteurs, écrivains, dont les rémunérations
sont objectivement plus "justes" puisqu'elles résultent du plaisir ou de la
satisfaction qu'ils procurent à leur public. Ainsi les cachets des artistes ne
sont-ils pas proportionnels à leur travail ni même à leur talent, mais à ce
qu'un public est prêt à payer pour en jouir. En rendant possible la très vaste
diffusion des œuvres et le recouvrement de droits, les techniques modernes de
radio, télévision, cinéma, disques ont fait la fortune de certains artistes.
Mais ce qui est remarquable, c'est que lorsque ces techniques viennent à
changer et que, grâce à l'Internet et au téléchargement, l'effet de levier
artificiel dont bénéficiaient les artistes tend à disparaître, l'Etat s'en
offusque et vole au secours des très hauts revenus. Cédant au corporatisme, il
dépense des fortunes pour un appareil répressif destiné à maintenir de force
des cachets très élevés pour un petit nombre... qu'il se propose par ailleurs
de taxer au nom de la morale.<br />
<br />
L'immoralité des hauts revenus est donc bien réelle. Elle ne résulte pas des
niveaux qu'ils atteignent mais des conditions de leur obtention. Car dans la
réalité, c'est bien à l'abri de la concurrence, contre le gré des consommateurs
et en profitant des réglementations aussi bien économiques que financières,
sportives ou artistiques, que se développent les fortunes les plus
arbitraires.<br />
<br />
Il existe heureusement quelques exceptions ; ainsi, même manipulée par la
propagande étatiste qui essaye de faire passer la loi du mieux offrant pour la
loi du plus fort, l'opinion a instinctivement plus de respect pour les
créateurs de Microsoft, Apple ou Google que pour les gestionnaires serviles de
Total, BNP ou General Motors.</p>
<h6>Photo flickR licence CC par twiga269 FreeTIBET</h6>L'oligarchie soutient la taxation des richesurn:md5:bca82a2ecb84347bd593876d315db8522011-08-26T18:07:00+02:002019-11-01T11:32:08+01:00Alain Cohen-DumouchelActualitéoligarchierichestaxes<p><img title="billet, août 2011" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/images/billet-muscapix.jpg" />Le projet de taxation des
très hauts revenus semble faire consensus. Il démontre, une fois de plus,
l'unicité de vue et de réaction d'une classe politique tristement prévisible.
Alors que l'opposition est prise de court, l'UMP et le Centre, initiateurs de
la mesure, voient même certains riches leur apporter leur soutien.<br />
Si nous ne contestons pas l'opportunité d'un débat sur les écarts de revenus et
sur les difficultés que rencontrent une part croissante de nos concitoyens,
nous refusons en revanche fermement la logique socialiste-dirigiste qui prévaut
dans les partis de gouvernement. Dans une société ouverte, il existe bien
d'autres moyens de répartition et de circulation des richesses que la
sempiternelle redistribution coercitive par l'impôt qui a largement prouvé son
inefficacité.</p>
<h6>Photo flickR licence CC par muscapix</h6> <p>Nos dépenses publiques atteignent aujourd'hui 56% du PIB. La première
question à se poser concerne le niveau astronomique de ces dépenses. Sont-elles
utiles ? Ont-elles résorbé le chômage ? Ont-elles fourni de l'emploi aux jeunes
et aux plus de cinquante ans ? Ont-elles contribué à intégrer les populations
issues de l'immigration ? Ont-elles permis de voir naître un tissus de PME
dynamiques ? Assurent-elles le paiement de nos retraites et le remboursement de
nos soins ? Toutes les réponses sont malheureusement négatives.<br />
<br />
Or dans le contexte d'une économie mondialisée il est extrêmement important que
notre pays reste attractif pour les talents d'exception. Ce sont ceux qui
veulent entreprendre, prendre des risques, créer des emplois, financer des
entreprises, qui au final feront redémarrer l'économie. Ils doivent avoir des
perspectives à la mesure des services qu'ils rendent. C'est cela que l'on va
tuer en taxant "les riches", c'est à dire tous les riches.<br />
<br />
Car la loi ne peut faire la différence entre les vrais créateurs de richesse,
ceux dont la fortune provient d'une logique de marché et les autres, nombreux
en France, dont le succès est étroitement lié aux faveurs de l'État. C'est de
cette confusion, soigneusement entretenue par la classe politique que nait le
ressentiment des français à l'encontre des très hauts revenus. Ce sentiment
nous parait plus révélateur du rejet de ce qu'il faut bien appeler notre
"oligarchie" nationale plutôt que d'une volonté d'interdire ou de décourager la
richesse. Les français refusent les fortunes acquises sans risque, en
connivence avec le pouvoir, celles qui s'établissent à l'abri de la
concurrence. Ils rejettent les empires industriels et financiers inamovibles
les rentes de situation, et l'administration qui les rendent possibles.<br />
<br />
Plutôt que de taxer les hauts revenus, Il faut supprimer les niches fiscales
mais aussi rétablir les conditions d'une vraie concurrence qui se chargera,
bien mieux que la fiscalité, de renverser les fortunes pour le bien du plus
grand nombre. Pour cela il existe plusieurs chantiers qu'il faut ouvrir
d'urgence : la lutte contre les monopoles et les oligopoles, la suppression
totale des aides publiques aux entreprises y compris les montants prévus par le
"grand emprunt" dont on peut mesurer aujourd'hui l'inanité, la mise en place
d'actions de groupe (class actions) pour renforcer le pouvoir des
consommateurs.<br />
<br />
Le marché libre et transparent récompense les mieux offrants. Taxer ceux qui
réussissent dans ce contexte revient à limiter artificiellement la quantité des
produits et des services (au sens large) qui satisfont le plus les
consommateurs. Les vrais créateurs se battront contre cette mesure parce
qu'elle est absurde et contreproductive.<br />
<br />
En revanche il n'est pas très étonnant que plusieurs membres de l'oligarchie
donnent des gages de fidélité à l'État qui a fait leur fortune en se prononçant
(héroïquement) pour leur propre taxation. Ils auraient bien tort de se fâcher
avec le "grand architecte" de la politique industrielle et de l'indépendance
française qui, depuis les années soixante, a massivement financé ou favorisé
certaines grandes entreprises françaises au détriment d'une vraie concurrence :
concessions, subventions, défiscalisation, regroupements, protections,
recherche et développement sur fonds publics, privatisations de monopoles
publics, les grands patrons de nos champions nationaux auraient bien tort de
cracher dans la soupe étatiste. Ce qu'ils donnent au trésor d'une main, le
ministère de l'économie le leur rendra bien dans l'autre.</p>