Gauche libérale - Mot-clé - partisValeurs libérales classiques de la gauche originelle. Droits de l'homme - liberté - laïcité - raison2024-03-01T19:42:20+01:00association gauche libéraleurn:md5:c8a69c990e3072db2745e87b929cd340DotclearCarte 2D du Paysage Politique Français (PPF) - mise à jour février 2014urn:md5:700219cb0f922bac0d067cadf2472a9a2014-02-18T23:44:00+01:002019-10-30T10:16:50+01:00Alain Cohen-DumouchelLigne politiquecartecarte 2Ddiagramme de nolandirigismedroitefrancegauchelibéralismepartispolitique<p><a href="https://www.gaucheliberale.org/public/ppf-02-14.jpg"><img title="carte 2D du ppf fev 2014, fév. 2014" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/.ppf-02-14_m.jpg" /></a><br />
.<br />
Carte 2D du paysage politique français - cliquez pour agrandir.</p>
<p><strong>Les nouveautés de l'édition 2014<br /></strong></p>
<p><strong>Modification des positionnements des F/H politiques et
philosophes</strong><br />
- L'autoritarisme de Manuel Valls le fait (toujours) descendre vers le
dirigisme et la droite.<br />
- Marine Le Pen se déplace largement vers la gauche. Elle occupe une position
équilibérale par rapport à son père : plus libérale sur les aspects sociétaux
et plus dirigiste sur le plan économique.<br />
- Repositionnement de Berlusconi et de Keynes.</p> <br />
<p><strong>Modification des positionnements des partis politiques
français</strong><br />
Mutation impressionnante du Front National qui s'étend considérablement vers la
gauche. Le parti rénové par Marine le Pen fait un grand écart idéologique entre
la droite nationale et la droite paternaliste traditionnellement occupée par le
gaullisme. Le parti commence même à s'implanter à gauche, sur les terres du
populisme socialiste.</p>
<p><strong>Apparition de F/H politiques et philosophes</strong><br />
François Fillon, Jean François Coppé, Alain Juppé, Angela Merkel,<br />
Léon Trotsky, Robert Nozick, Ayn Rand, Kant. John Rawls.</p>
<p><strong>Apparition de partis non représentés sur la précédente
carte</strong><br />
Parti radical, (membre de l'UDI) injustement oublié sur les précédentes
éditions.<br />
L'UDI figure sur la carte des grands partis. Il a une composante légèrement
libérale sous l'influence conjuguée du PLD et des nécessités économiques mais
son barycentre reste indéniablement dirigiste, comme celui de tous les grands
partis français.<br />
.<br />
<br />
<a href="http://www.gaucheliberale.org/public/ppf-02-14-grd-ideo.jpg"><img title="carte 2D du ppf fev 2014 - grandes idéologies, fév. 2014" alt="" src="http://www.gaucheliberale.org/public/.ppf-02-14-grd-ideo_s.jpg" /></a><br />
Grandes idéologies<br />
.</p>
<p><a href="http://www.gaucheliberale.org/public/ppf-02-14-grd-partis.jpg"><img title="carte 2D du ppf fev 2014 - grands partis, fév. 2014" alt="" src="http://www.gaucheliberale.org/public/.ppf-02-14-grd-partis_s.jpg" /><br /></a>Grands
partis<br />
.</p>
<p><strong>Codes de lecture :<br /></strong></p>
<p>Cette carte prétend dessiner le paysage politique français sur deux axes
:<br />
- en abscisse, le traditionnel droite-gauche est l'incontournable curseur
médiatique du positionnement politique.<br />
- en ordonnée, l'axe libéralisme-étatisme représente la plus ou moins grande
étendue du pouvoir de l’État sur la société. Cet axe va du totalitarisme à
l'anarchie (il ne s'agit donc pas ici de mesurer la question du pouvoir dans
l’État qui serait un axe démocratie-dictature).</p>
<p>Cette représentation, montre donc le libéralisme comme une deuxième
dimension de la vie politique. Le contraire du libéralisme n'est ni la gauche,
ni la droite, c'est l'étatisme et le dirigisme.</p>
<p>Bien entendu les idées politiques ne se limitent pas non plus, à cette
cartographie en deux dimensions, mais cette représentation s'avère nettement
plus précise que le traditionnel positionnement linéaire droite - gauche.<br />
Les positionnements décrits ici sont français. Les verts ou les libéraux
allemands par exemple occuperaient une place sensiblement différente de leurs
homologues français.</p>
<p>Certains partis n'existent plus. Ils sont représentés pour leur
positionnement original ou spécifique : c'est le cas de démocratie libérale,
des gaullistes de gauche ou d'Alternative Libérale.</p>
<p>Les surfaces représentant les partis ne sont pas proportionnelles à leur
poids électoral ou au nombre de leur adhérents mais uniquement à leur champ
d'action idéologique sur les deux axes droite - gauche et libéralisme -
dirigisme.<br />
La présence d'une zone d'exclusion théorique tient au fait qu'une société
hautement libérale ne peut être "pilotée" ni vers la droite, ni vers la gauche.
Une société libérale d'extrême droite ou d'extrême gauche est par définition
impossible. En revanche plus une société est dirigiste, plus elle peut
gouverner au nom des valeurs de droite ou de gauche.</p>
<p>L'axe droite-gauche essaye de respecter le positionnement que se donnent
<em>eux-mêmes</em> les partis politiques et leurs membres. Nous ne faisons
aucune interprétation ou reclassement sur cet axe. Les philosophes ou hommes
politiques antérieurs à l'existence de la droite et de la gauche sont situés à
la place qu'on leur attribue généralement sur cet axe.<br />
<br />
Pour évaluer une position sur l'axe libéralisme-dirigisme, il est tenu compte
<em>à poids égal</em> de la liberté économique et de la liberté
sociétale-politique. Cela conduit à des positionnements équilibéraux pour des
personnalités en apparence très différentes. C'est voulu et assumé. Le
libéralisme économique compense le dirigisme sociétal-politique et
réciproquement (voir la note sur le diagramme de Nolan plus bas).</p>
<p>Des personnalités étrangères ou françaises emblématiques ont été situées par
rapport à cette carte du ppf (en rouge). Plusieurs grand philosophes politiques
sont également représentés (en vert)</p>
<p>De nombreux partis microscopiques ou simplement inconnus du public
n'apparaissent pas. Il faut passer par l'épreuve des urnes (ou par la prise de
la bastille) pour être représenté. Il faut également avoir un placement
original ou caractéristique.<br />
<br />
La légende des deux axes principaux rappelle que le libéralisme a été la
première définition de la gauche fin XVIII, et une de ses grandes composantes
au XIXe avant que le socialisme ne le remplace sur les bancs de la gauche.</p>
<p>La gauche libérale (à construire) n'est pas un parti. Elle dessine les
frontières de ce que pourrait être une gauche non dirigiste, capable de renouer
avec les principes de 89.<br />
<br />
<strong>Mise au point : </strong> cette carte n'est PAS un diagramme de
Nolan<br />
La carte 2D du ppf n'a qu'un seul axe représentant la liberté. Elle se
distingue donc du diagramme de Nolan qui, avec ses deux axes de liberté, est un
contresens libéral car il entérine l’idée qu’il y a plusieurs
« sortes » de libertés.<br />
Or toute la doctrine libérale et le simple bon sens prouvent le contraire. Il y
a unicité entre les libertés politiques, sociétales et économiques. Quand on
supprime l’une on supprime forcément les autres. Il peut y avoir un décalage
temporel, mais toute libération de l’économie entraine une libération sociétale
et, réciproquement car les contraintes morales ont toujours des conséquences
économiques. En d'autres termes il n'y a pas solution de continuité entre le
politique, le sociétal et l'économique. Seul un schéma en triangle (ou
approchant) avec <ins>un seul</ins> axe de liberté peut exprimer la pensée
libérale. C’est d’ailleurs la forme recommandée par Hayek.</p>
<br />Les libéraux face à la criseurn:md5:c24f468689b4fdadc450204d235f4f2e2012-01-09T00:03:00+01:002019-12-16T11:31:52+01:00Alain Cohen-DumouchelLigne politiquecrisedettelibérauxpartis<p><a href="https://www.gaucheliberale.org/public/images/2000_milliards_de_dette.jpg"><img title="2000 milliards de dettes, janv. 2012" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/images/.2000_milliards_de_dette_m.jpg" /></a><br />
La crise de l'Etat providence propulse sur le devant de la scène le discours
libéral, qui seul l'avait prévue. Comme nous le rappelle l'affiche/tract
d'Alternative Libérale qui date de 2006, seuls les libéraux mettaient le public
en garde contre la dette, bien avant la pré-crise de 2008 suivie par
l'éclatement de la bulle étatique. Pourtant ces mêmes libéraux apparaissent
aujourd'hui bien divisés lorsqu'il s'agit de présenter des solutions.<br />
<br />
Il y a les partisans de l'étalon Or. et des monnaies métalliques mais il y a
aussi ceux qui défendent le Free banking ou les monnaies libres.<br />
Il y a les pro européens représentés par le PLD et par Alternative Libérale et
il y a des anti-européens qui invoquent des strates administratives inutiles et
pesantes.</p> <p>Il y a ceux qui veulent à tout prix sortir de l'Euro qu'ils dénoncent comme
une calamité - Charles Gave en tête.<br />
Il y a ceux qui nous indiquent qu'il faut monétiser la dette d'urgence avec une
gouvernance européenne renforcée et une relance de l'investissement comme
Nicolas Baverez.<br />
Il y a Alain Madelin qui considère que l'Euro peut parfaitement servir de
monnaie unique sans gouvernement central, même pour des pays très
différents.<br />
Il y a la tendance libertarienne qui se fout éperdument du problème; après tout
les étatistes n'ont qu'à se débrouiller avec l'incendie qu'ils ont
allumé.<br />
Il y a la tendance Lemmenicier, proche de ces derniers qui recommande de ne pas
rembourser la dette. De cette manière personne ne nous prêtera plus à
l'avenir.<br />
Il y a ceux qui pensent comme Vincent Bénard que nous sommes en faillite avérée
et qu'il faut donc gérer cette faillite de la façon la mieux ordonnée
possible.<br />
Il y a ceux qui considèrent tout à fait scandaleux que l'on refinance des
banques qui sont virtuellement en faillite. Ceux-là insistent donc pour que les
actionnaires perdent leur mise.<br />
Mais d'autres soulignent que les banques se sont vu imposer réglementairement
l'achat massif de dettes d’État présentées comme totalement sûres, et sont donc
partisans de leur sauvetage.<br />
Enfin certains voient dans une forme d'allocation universelle une solution pour
sortir du clientélisme social alors que d'autres qualifient la mesure de
liberticide et n'y voient qu'une illusion vouée à l'échec.</p>
<p>Pour encore compliquer les choses, ces positions ne sont pas toutes
exclusives ce qui fait que les chapelles et sous chapelles libérales sont
encore plus nombreuses que la liste ci-dessus ne le laisse croire.<br />
<br />
Les prochaines échéances électorales séparent également les libéraux.</p>
<p>Il y a ceux qui soutiennent envers et contre tout la majorité
présidentielle, vue comme l'ultime barrage de la gauche socialiste.<br />
Il y ceux qui proposent des alliances avec les partis en place :<br />
Alternative Libérale devenu club politique soutien Hervé Morin parce qu'il
serait le mieux disant libéral (comprendre le moins illibéral) et qu'il a
clairement exprimé son intention de rallier Sarkozy au second tour.<br />
Le PLD s'orienterait (au conditionnel) vers Bayrou parce qu'il représente le
meilleur compromis entre mieux disance libérale et chances de l'emporter.<br />
Enfin il y a les Ron-Paulistes à la française qui prônent une démarche pure,
isolée des grands partis, une sorte "d'avant garde" libérale qui attendrait le
"grand soir" en tenant un discours sans concession.</p>
<p>Bref, le petit monde libéral français a été brillant et impressionnant dans
l'analyse, dans la prévision et dans les mises en garde - c'est indéniable - il
l'est beaucoup moins lorsqu'il s'agit de présenter des solutions crédibles ou
de parler d'une voix unie.</p>
<p>Si les différences de stratégie politique sont relativement normales et ne
doivent pas nous alarmer outre mesure, les différences de doctrine révélées par
la crise sont en revanche plus inquiétantes. Il faut bien appeler un chat, un
chat, c'est à une cacophonie libérale que nous assistons.</p>Tentative de cartographie 2D du paysage politique françaisurn:md5:58ad5c3dfff1d65922da5a7a94f574102007-03-18T19:48:00+01:002019-11-01T12:12:00+01:00Alain Cohen-DumouchelLigne politiquecarte 2Dfrancepartis<p><a href="https://www.gaucheliberale.org/public/ppf3.jpg"><img style="margin: 0 auto; display: block;" alt="" src="https://www.gaucheliberale.org/public/./.ppf3_m.jpg" /></a><br />
Cliquez sur la carte pour agrandir</p>
<h3>Comment lire la carte du ppf</h3> <h3 style="font-weight: normal;">Ceci est une tentative de cartographie en deux
dimensions du paysage politique français (ppf).</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Les idées politiques ne se limitent pas à un
positionnement linéaire droite - gauche. Elles ne se limitent d'ailleurs pas
non plus à cette cartographie en deux dimensions. Mais cette cartographie a
l'avantage de bien mettre en avant le fait que le libéralisme est une deuxième
dimension de la vie politique. Le contraire du libéralisme ce n'est pas la
gauche, c'est l'étatisme que l'on pourrait aussi appeler le dirigisme.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;"><br />
Les partis décrits ici sont exclusivement des partis français. Les verts
allemands par exemple occupent une place nettement différente de leurs
homologues français.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;"><br />
Certains partis sont marginaux ou n'existent plus. Ils sont représentés pour
leur positionnement spécifique.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;"><br />
Les surfaces représentant les partis ne sont pas proportionnelles à leur poids
électoral mais uniquement à leur champ d'action idéologique sur les deux axes
droite-gauche et libéralisme-étatisme.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;"><br />
La présence d'une zone d'exclusion théorique tient au fait qu'une société
hautement libérale ne peut être "pilotée" ni vers la droite ni vers la gauche.
Une société libérale d'extrême droite ou d'extrême gauche est donc par
définition impossible.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;"><br />
Quelques personnalités étrangères emblématiques ont été situées par rapport à
cette carte du ppf.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;"><strong>Commentaire</strong><br />
En France l'idéologie étatiste est clairement dominante. Le lobby étatiste
occupe le terrain idéologique de l'extrême gauche à l'extrême droite. Jusqu'à
très récemment il n'y avait plus en France la moindre représentation des idées
libérales. Le jeune parti <em>Alternative libérale</em> en est devenu le seul
représentant, avec de surcroit un positionnement original par rapport à feu
<em>démocratie libérale</em>.</h3>
<h3 style="font-weight: normal;">Quelques initiatives à gauche et au centre
laissent à penser que les choses commencent aussi à bouger de ce côté. Les
<em>socialistes libéraux</em> de JM. Bockel auraient été impensables il y a
quelques années. L'embryonnaire IES (<em>Initiative Européenne et Sociale</em>)
est motivé par un rejet de la gauche marxisante et réactionnaire, celle du non
à l'Europe.</h3>