Ligne politique

Pourquoi n'y-a-t-il pas de libéralisme de gauche en France ?

Intéressante conférence de la fondation pour l'innovation politique intitulée : Pourquoi n'y-a-t-il pas de libéralisme de gauche en France ? Intervention de Marc LAZAR, professeur des universités en histoire et sociologie politique à Sciences Po et à la Luiss de Rome. J'émettrais un bémol sur le  […]

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Les libéraux contre le service minimum

En ces temps de tensions sociales et de grèves sur fond de crise, il est bon de rappeler que les libéraux ne peuvent tolérer la notion de service minimum que tentent d'imposer les étatistes de droite un peu partout en Europe.

Acceptée dans de nombreux pays, l'institution du service minimum est la conséquence logique des dérèglements qu'engendrent  le droit de grève moderne conjugué avec l'existence des monopoles publics et du capitalisme de connivence.
Rappelons la position des libéraux sur la grève.

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Infiltration IFP

En tant que libéral il m'arrive de participer à des séminaires, de suivre des exposés, des conférences ou bien d'acheter des ouvrages sur le stand des quelques rares manifestations libérales ou prétendues telles... Mon nom et mon adresse alimentent donc divers fichiers, ce qui me donne l'occasion de recevoir régulièrement des invitations à pétitionner pour payer moins d'impôts, pour que la Turquie n'intègre pas l'Europe, contre la pornographie, le délabrement de l'enseignement (la méthode globale), contre l'avortement et pour la famille.

Vous l'avez compris, Quand on est libéral on est forcément de droite.

Le dernier courrier que j'ai ainsi reçu émane de l' Institut de Formation Politique (IFP). Une association qui prétend "sauver nos enfants de l'embrigadement socialiste".

Jusque là rien à dire, ça me parait être une louable intention.

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We are not alone in the universe

Première rencontre avec nos homologues grecs de  Left Liberal Synthesis Les similitudes entre nos deux mouvements sont assez étonnantes. Left Liberal synthesis est adossé à un petit parti de libéraux authentiques dénommé Liberal Alliance, ayant de grandes similitudes avec Alternative Libérale :  […]

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Unité des libéraux ?

Gauche Libérale se félicite du succès de la liste menée par Sabine Herold pour l'élection du nouveau bureau d'Alternative Libérale.

Une majorité de militants a donc décidé de maintenir le parti dans sa ligne de "libéralisme authentique".

Les deux camps en présence se sont affrontés durement. A l'instar des grands partis politiques français qui, lorsqu'ils se déchirent voient leurs dirigeants prôner fébrilement l'unité et le "rassemblement", nos deux têtes de listes et candidats à la présidence d'Alternative libérale ont dans un premier temps appelé à l'unité du parti. Ce qui est arrivé hier à l'UMP, au PS ou chez les verts, arrive aujourd'hui chez AL. Un appel à l'unité accompagne une crise grave et profonde.
Cette attitude est elle pertinente ?

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David Poryngier votera « Gauche Libérale »

Pourquoi je soutiens « Gauche Libérale »

Quand Edouard m’a proposé il y a deux ans de fonder à ses côtés Alternative Libérale et de prendre en main la communication du parti, il était clair que nous n’allions pas créer un nouveau parti de droite sur le modèle de Démocratie Libérale. Au contraire, il s’agissait de tirer les leçons des impasses du passé et de fonder un mouvement d’un type nouveau, déterminé à transformer l’image que les Français se font du libéralisme.

J’avais adhéré un an plus tôt à Liberté Chérie, après avoir entendu Sabine sur une radio refuser le qualificatif de droite, saluer Bernard Kouchner et revendiquer la présence dans l’association de libéraux de gauche. C’est la première fois que j’entendais cette expression en France. Ayant un temps pensé m’engager, sans trop d’illusion, auprès des radicaux de gauche, c’est avec enthousiasme que je pris ma carte à LC et fit la connaissance de ce couple incroyable.

Mais cet enthousiasme devait être bientôt mis en difficulté. Ma déception fut grande devant le poujadisme et le simplisme de nombreux adhérents de Liberté Chérie, plus soucieux de casser du syndicaliste et de supprimer l’ISF que de libertés individuelles et de démocratie. Participant à une campagne téléphonique pour inviter les militants à participer à une manifestation anticastriste, je compris qu’il ne devait pas y avoir beaucoup de libéraux authentiques dans les fichiers de l’association, en tout cas fort peu qui se souciaient de la liberté des cubains. Enfin, la rencontre de plusieurs militants du FN lors de manifestations de Liberté Chérie vint à bout de ce qu’il restait de mon enthousiasme initial.

Je n’ai jamais tu mon étonnement et ma réprobation devant ces dérives, appelant sans relâche à une évolution du positionnement de l’association afin qu’elle revienne à ses principes fondateurs. C’est sur cette base qu’Edouard me proposa de participer à l’aventure AL et que je rendis ma carte à LC.

Deux ans de travail et un échec électoral plus tard, la tentation est forte pour certains de remettre en cause l’approche originale imaginée par les fondateurs, quitte à jeter le bébé avec l’eau du bain.

Ainsi, nous nous serions trop éloignés de la ligne « historique » du madelinisme, défendue par les associations libérales « historiques », nous aurions déstabilisé notre « électorat naturel » en prenant des positions radicales sur les libertés individuelles, nous aurions cédé à la social-démocratie en préférant Bayrou à Sarkozy, ou en ne succombant pas à l’anti-syndicalisme pavlovien.

Et tout ça, nous l’aurions fait dans l’espoir vain de parler à des électeurs fantômes, dont il serait acquit qu’ils ne sont pas libéraux, j’ai nommé les jeunes urbains.

Pourtant, la nouvelle génération des villes, qu’on appelle un peu vite bobos, est pétrie de valeurs humanistes, d’antiracisme, d’internationalisme, des lumières démocratiques de 1789 et de l’esprit libertaire hérité de mai 68. S’ils votent à gauche, c’est par générosité ou au nom de leurs libertés, certainement pas pour nationaliser les entreprises ou contester le libre-échange.

Ils savent l’impasse du socialisme, sont nés avec Internet et l’Europe sans frontières, n’ont jamais été syndiqués et ne connaissent du marxisme que l’effigie pop du « Che ». Leur boulot, c’est les stages payés au lance-pierre et un CDI au SMIC pour meilleur horizon. Ils ne misent pas un kopek sur leurs chances de toucher une retraite, sont lassés des contrôles d’identité à répétition et réfléchissent à s’exiler à Londres, Prague ou Barcelone, quelque part où « ça bouge ».

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Edouard Fillias soutient la motion Gauche Libérale

L'article sur le blog d'Edouard Fillias

Elections internes : GL, une liste qui ose

En ce moment, des élections internes battent leur plein au sein d'Alternative Libérale. Merci à tous les adhérents qui renouvellent ou à ceux qui rejoignent le parti pour y contribuer : vous avez raison de faire ce choix, ce parti est le votre. Nous sommes en train de construire une vraie démocratie interne, et pour en juger, il suffit d'observer la richesse des listes candidates au Bureau et au Conseil, le nombre et la qualité de nos échanges. Avec pour tous une seule ligne : construire un parti 100 % libéral. Je constate d'ailleurs qu'il y a assez peu de débat de fond sur le programme d'AL, qui fait la quasi unanimité : nos différences (qui ne sont pas toujours des divergences) portent surtout sur la stratégie à conduire et le positionnement politique.

Je tiens à saluer tous les candidats et toutes les listes. Bravo à tous d'oser vous engager dans cette élection. Je souhaitais évoquer les élections au sein du Parlement d'AL, le Conseil National. Chaque liste m'a intéressée. Les femmes libérales posent la question de la représentation des femmes en politique et des quotas, discutables, mis en place par la législation. Les libéraux européens nous rappelent que, désormais, l'Europe est notre horizon et le vrai terrain d'action politique de l'avenir. Et qui prépare les élections européennes, stratégiques, de 2009, où nous pouvons espérer un élu. Les compagnons libéraux ont le mérite de vouloir rapprocher les libéraux de Paris et de province : c'est vrai qu'il n'est pas facile de communiquer entre nous. Et les nouveaux libéraux ont un positionnement clair de droite, qui mérite d'être proposé car beaucoup s'y retrouveront.

Parmi toutes ces listes candidates au Conseil National, il y en a une que je trouve particulièrement courageuse : il s'agit, bien entendu, de Gauche Libérale. Courageuse et intelligente, voici pourquoi :

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Landry Thomazo vote Gauche Libérale

L'article sur le blog de Landry Thomazo

Pourquoi je vote Gauche Libérale

Je tiens à rassurer ma famille, mes amis, mes collègues, et tous ceux qui me connaissent : Non, ce n'est pas un coming-out : je n’ai pas encore sombré dans le socialisme !

Au contraire, je pense que le positionnement de la motion "Gauche Libérale" aux élections pour le bureau d'AL est le meilleur moyen de combattre le socialisme, et sa variante le nationalisme. Je n’ai pas changé d’idées.

Ce n'est pas non plus un vote sanction contre l'équipe d'AL sortante, sinon j'aurais choisi plutôt une autre liste. Il n’y a d’ailleurs pas de vrai divergence sur le fond avec les « Libéraux Authentiques », mais la « Gauche Libérale » a l’avantage de mettre les pieds dans le plat, et d’interpeller plus fortement les français et les média. Si nous ne voulons pas rester insignifiants, nous devons devenir plus provocateurs. (quitte à provoquer certains libéraux… mais ce n'est pas dirigé contre eux.)

Il s'agit d'un choix positif, enthousiaste, avec pour objectif d'éradiquer définitivement le socialisme de la vie politique française. Il est vrai que j'ai eu un a priori sceptique, devant ce repoussoir qu'est le mot "gauche". Mais cette stratégie présente une réelle Alternative (c'est dans ce sens que je conçois le terme "gauche"), s'opposant clairement à la droite socialiste de Nicolas Sarkozy.

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La motion Gauche Libérale aux élections internes d'Alternative Libérale

Chers libéraux, membres d'Alternative Libérale

Militants du parti et libéraux dans l'âme nous avons souhaité présenter à vos suffrages cette liste dénommée Gauche Libérale.
Pourquoi cette liste ? Pourquoi accoler le mot gauche au mot libéral ? Quel est notre programme ? Quels sont nos buts en créant cette motion au sein d'un petit parti naissant ?

C'est à ces questions que la présente profession de foi va tenter de répondre.

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Ferial Furon soutien la motion gauche libérale.

je suis heureuse de [...] vous annoncer mes candidatures aux élections internes d’AL.
J’ai en effet le plaisir et l’honneur de rejoindre deux listes, -          la « Gauche Libérale » pour l’élection du bureau (l’exécutif)
-          les « Femmes Libérales » pour celle du conseil national (le parlement).

Je porterai ainsi deux messages le 28 octobre prochain.

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Le mariage civil

Tout le monde connaît ce stratagème vieux comme le monde : provoquer un problème, un accident, un désordre, ou simuler une agression pour ensuite apparaître comme un sauveur aux yeux de tous.
Le pompier qui met le feu pour ensuite l'éteindre, le séducteur qui sauve la femme convoitée d'une fausse agression perpétrée par des compères, etc.

L'État est probablement le plus habile et le plus inventif utilisateur de ce procédé.

L'État crée de toutes pièces des problèmes qu'il s'évertue ensuite de régler pour apparaître comme Le Sauveur. Ce faisant il crée un maximum d'autres problèmes qui viendront alimenter son fond de commerce de "problèmes à résoudre". Ses adorateurs n'y voient bien entendu que du feu.

Prenons le cas du mariage.

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Etonnant éditorial de Philippe Val pour Charlie Hebdo

[...]

Désormais, on n'a donc plus le choix qu'entre plusieurs types de droite :
- L'extrême droite, dont l'hostilité à l'Amérique, à la mondialisation, à Israël, le flirt avec l'islamisme et l'amour de l'authenticité locale fournissent un certain nombre de points communs avec l'extrême gauche.
- La droite au pouvoir, inutile de s'étendre puisqu'il suffit d'ouvrir la télé, la radio ou un journal pour entendre sa voix à tout moment.
- La droite modérée, ou gentille, incarnée par le PS royalisé.
- Et enfin l'extrême gauche, que son obsession antilibérale autorise de plein droit à figurer dans le cor­tège de la droite.
Car, et l'on est fatigué de le rappeler, la gauche est libérale. C'est son identité. C'est à ça qu'on la recon­naît. Dire que Sarkozy est un libéral, alors qu'il surpeuple les prisons, qu'il a voté contre le Packs, qu'il ins­taure des peines-planchers et des boucliers fiscaux qui ne libèrent que ceux qui sont les plus libres et qui emprisonnent les autres dans le crédit, est un non-sens. Il faut absolument récupérer ce mot de libéral, que la gauche s'est fait voler par la droite. Parler d'une gauche antilibérale, c'est aussi con que de dire que l'eau bout à zéro degré, ou qu'elle gèle à cent.
Car c'est à partir de ce mot que l'on peut commen­cer à tracer la frontière qui sépare et séparera tou­jours la droite et la gauche. Cette différenciation dont nous sommes veufs, qui manque si cruellement au débat politique d'aujourd'hui, cette incompatibilité qui a laissé la place à un vide intellectuel sidéral et sidé­rant, elles partent précisément de là, du libéralisme, que la droite, en trente ans, a laissé dans un état où l'on ne voudrait pas voir les toilettes de son pire ennemi.
[...]

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Les grandes fortunes, un traditionnel sujet d'indignation

La première révolution française, la révolution libérale ne cherchait pas à obtenir une amélioration du sort du peuple par le partage des richesses. Les libéraux du XVIIIe et du XIXe siècle avaient bien compris que c'était par l'abolition des privilèges, des rentes, des corporations fermées et réservées que l'on pouvait améliorer le sort des plus démunis.

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Les libéraux ont-ils pour adversaires la droite et la gauche ?

Comme beaucoup de militants d'Alternative Libérale j'ai distribué des tracts pour les législatives et essayé d'accrocher le passant avec des phrases simples. Comme tous les militants de terrain j'ai dû répondre à la remarque la plus courante : Vous êtes nouveau. C'est quoi ce parti ? Vous êtes de droite ou de gauche" ?

Répondre : "nous ne sommes ni droite ni gauche, nous sommes des libéraux" est un franc repoussoir pour l'électeur non initié. Car en nous déclarant adversaires de la droite et de la gauche nous nous déclarons les adversaires de tout le monde. Merveilleuse position "maudite", romantique à souhait mais totalement contre productive

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Alternative Libérale, la fin du ghetto pour les libéraux.

La récente prise de position d'Alternative Libérale en faveur de François Bayrou pour le premier tour de l'élection présidentielle et le déchaînement de passions qui s'en est ensuivi de la part de certains libéraux appelle quelques réflexions.

Rappelons les faits : Alternative Libérale n'a pu recueillir les cinq cents signatures nécessaires pour présenter son candidat à l'élection présidentielle de 2007. Suite à cela le parti, par la voie de son président et après décision du comité de direction, a décidé de soutenir François Bayrou au premier tour.

Cette décision a surpris et même faché certains libéraux (dont curieusement beaucoup situés en dehors du parti) qui estimaient que Nicolas Sarkozy était incontestablement le candidat le plus représentatif des libéraux.

Comment expliquer la violence de ces réactions ? Pourquoi, alors qu'une grande majorité de libéraux s'accordait à trouver Bayrou et Sarkozy bien peu libéraux, aurait-il fallu forcément choisir le second ?

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Les libéraux et la journée commémorative de l’esclavage

Quelques rappels utiles et bien souvent méconnus à l'occasion de la journée du 10 mai commémorative de l'esclavage.

Le libéralisme est le mouvement politique qui s'est le plus radicalement et profondément opposé à l'esclavage aussi bien en théorie que dans les faits.. En affirmant comme base philosophique la liberté et la propriété de chaque individu sur son corps, les libéraux, rendaient injustifiable toutes les formes d'esclavage.

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Carte du Non français au traité constitutionnel européen


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En traçant les lignes du non au traité constitutionnel européen on s'aperçoit de la cohérence de cette carte.

Autant il est difficile de trouver une cohérence au non si l'on s'en tient  à la traditionnelle répartition gauche-droite, autant l'axe libéralisme-étatisme permet de définir deux lignes de séparation très claires.

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