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Y aurait-il des centrales nucléaires sans intervention de l'État ?

L'accident de Fukushima, le troisième depuis l'avènement de ce nouveau mode de production de l'énergie, conduit naturellement les dirigistes à se poser la question de la pertinence de son exploitation. On voit ainsi fleurir les demandes démagogiques de "débat démocratique", voire de référendum sur le sujet.
Or une consultation de ce type n'aurait bien évidemment rien de démocratique, elle deviendrait immédiatement le prétexte à un déchaînement de passions et de peurs irraisonnées orchestrées par le lobby écologiste. Vouloir un débat "raisonné" sur le sujet relève de la mauvaise foi ou de la plus parfaite naïveté. Le résultat de la consultation est connu d'avance il reviendrait à une interdiction du nucléaire par une majorité contre une minorité, nouvelle manifestation de la dictature du plus grand nombre ou des médias (ce qui revient au même) qui empoisonne nos sociétés. Les écologistes le savent bien et se sont rués sur le sujet.
Ayant déjà oublié la catastrophe écologique qui a fait vingt sept mille morts au Japon, ils exigent un débat sur le nucléaire dont ils connaissent assurément l'issue.

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